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OBÉSITÉ INFANTILE: Un petit déjeuner protéiné modère l'apport calorique de la journée

Actualité publiée il y a 8 années 1 mois 3 semaines
Eating Behaviors

Aux Etats-Unis, la prévalence de l’obésité atteint 17% chez les enfants et les adolescents. L’objectif est donc de pouvoir préserver un bon équilibre métabolique et une bonne satiété tout au long de la journée, tout en modérant l’apport calorique. Cette étude de l’Université de Pennsylvanie plaide pour un petit-déjeuner riche en protéines – avec des œufs, par exemple-. Car si un petit déjeune protéiné n’apporte pas aux enfants un sentiment de satiété plus élevé qu’un petit déjeuner riche en fibres, il leur permet de moins consommer au déjeuner. Quelques dizaines de calories en moins, qui au fil des jours, peuvent suffire à éviter le surpoids. Des données, présentées dans la revue Eating Behaviors, précieuses pour les enfants déjà sujets à l'excès de poids.

L'étude a été menée auprès de 40 enfants, âgés de 8 à 10 ans, les a invités à consommer, une fois par semaine et durant 3 mois, l'un des 3 petits déjeuners, tous d'un apport de 350 calories, à base d'œufs, ou de farine d'avoine, ou de céréales. Ce jour-là, les enfants recevaient également un déjeuner « ad libitum ». Tout au long de la matinée, les enfants étaient interrogés sur leurs niveaux de faim/ et de satiété. Enfin, tos leurs apports alimentaires étaient notés par les parents dans un journal alimentaire. L'analyse montre que


· Les enfants vont en moyenne consommer entre 1.600 et 1.800 calories /jour,

· le petit déjeuner, essentiellement à base d'œuf, mais comprenant également du pain grillé (blé entier), les pêches en dés et un peu de lait est objectivement le plus « rassasiant » : il permet aux enfants de réduire leurs apports énergétiques au déjeuner de 70 calories. Cela équivaut, précisent les auteurs, à un cookie aux pépites de chocolat ou 4% des besoins caloriques quotidiens d'un enfant de cette tranche d'âge.

· Enfin, cette différence d'apport calorique, qui peut sembler minime suffit, au quotidien, lorsqu'elle contribue à consommer au-delà du seuil calorique recommandé, à entraîner un gain en excès de poids et l'obésité à terme, chez l'enfant.

Ø A noter, même si le petit déjeuner à base de protéines (œufs) permet de réduire l'apport alimentaire durant le reste de la journée, il n'est pas « vécu » par les enfants comme le plus nourrissant. En effet, les enfants ne l'associent pas plus que les 2 autres formules à un sentiment de satiété et à des niveaux inférieurs de faim.

D'autres recherches sont déjà programmées pour suivre l'effet du petit-déjeuner sur le poids de l'enfant sur une période plus longue. Les auteurs souhaitent en effet à terme pouvoir identifier et recommander aux parents le petit-déjeuner « idéal » celui qui modère l'apport calorique sans créer un sentiment de faim ou de faiblesse, en particulier pour les enfants déjà sujets à l'excès de poids.

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