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CANCER du SEIN : Des omega-3 marins en prévention

Actualité publiée il y a 6 années 1 mois 3 semaines
Journal of Nutritional Biochemistry
Rien de mieux que les acides gras oméga-3 présents « au naturel » dans les poissons gras pour la prévention du cancer

Rien de mieux que les acides gras oméga-3 présents « au naturel » dans les poissons gras pour la prévention du cancer, conclut cette étude de l’Université de Guelph. Les conclusions, présentées dans le Journal of Nutritional Biochemistry confirment en effet la supériorité anticancéreuse de ces oméga-3 en regard de l’huile de graines de lin (cameline) ou d’autres.

 

Il existe 3 types d'acides gras oméga-3 : l'acide alpha-linolénique (ALA), l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA). ALA est présent dans certaines plantes comme les graines de lin et certaines huiles végétales (soja, canola et chanvre). L'EPA et le DHA sont présents dans certains poissons algues et phytoplanctons.

 

L'EPA et le DHA plutôt que l’ALA : lorsque les chercheurs nourrissent dès le stade in utero, donc avant même que les tumeurs se développent, des souris modèles d’une forme très agressive de cancer du sein (HER-2) avec différents types d'oméga-3, ils constatent que l’exposition aux oméga-3 « marins » réduit la taille des tumeurs de 60 à 70% et le nombre de tumeurs de 30%. L'EPA et le DHA peuvent donc plus que l’ALA, inhiber la croissance des tumeurs mammaires. Car des doses plus élevées de l'acide gras issu de plantes (ALA) ont été nécessaires pour obtenir le même effet que les oméga-3 marins :  la puissance anticancéreuse des oméga-3 présents dans les poissons s’avère ici 8 fois plus efficace à inhiber le développement et la croissance des tumeurs, en comparaison des autres acides gras.

 

Quel processus ?  Les oméga-3 préviennent et combattent le cancer en activant les gènes associés au système immunitaire et en bloquant les voies de croissance des tumeurs.

 

Dans nos régimes alimentaires occidentaux, les apports en oméga-3 marins sont insuffisants, il y a donc une fenêtre d’amélioration de notre régime alimentaire, souligne l’auteur de l’étude, le Dr Ma qui précise que nous devrions consommer 2 portions de poisson par semaine pour obtenir le même effet que celui constaté par son étude. Ici, l’étude portait sur le cancer du sein, d’autres recherches vont donc être menées pour vérifier ces effets conte d’autres formes de cancer.

« A la vue des avantages significatifs de ces oméga-3 contre une forme très agressive de cancer du sein, ils seront probablement bénéfiques contre d'autres types de cancer ».

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