Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

CONNECTOME: Toujours plus profond dans les entrailles de notre cerveau

Actualité publiée il y a 7 années 8 mois 1 semaine
Nature

Qu’est-ce que le connectome ? La carte des connexions neuronales du cerveau. Et elle permettrait d’expliquer des différences cognitives frappantes entre les individus, et entre les hommes et les femmes aussi. Un consortium de chercheurs travaille depuis plusieurs années à préciser cette cartographie dans le cadre du Human Connectome Project. Cette fois, ces scientifiques nous proposent, dans la revue Nature une image ultra-précise du cortex cérébral segmentée (parcellation) en 180 zones distinctes, dont près d’une centaine jusque-là inconnues.

Ainsi, le cortex de notre cerveau, ou enveloppe extérieure, est composé de 180 zones distinctes par hémisphère (visuel ci-contre). Cette cartographie associe également les différentes zones aux différentes fonctions cérébrales, dont l'audition (en rouge), le toucher (en vert), la vision (en bleu) et d'autres fonctions cognitives ici en clair et en foncé.


Les chercheurs du National Institute of Mental Health (NIMH/NIH) doublent ainsi avec ces travaux le nombre de zones déjà connues du cortex. Au-delà, ils développent un logiciel qui en détectant l'empreinte digitale de chacune de ces zones dans les scans du cerveau d'un individu offre la capacité de distinguer des différences individuelles dans l'emplacement, la taille et la topologie des zones corticales, dans leur activité ou leur connectivité qui va contribuer à améliorer la compréhension de chaque fonction ou dysfonction cérébrale.

Comprendre comment notre cortex a évolué est la première implication de ces travaux menés par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour mesurer l'architecture corticale, l'activité, la connectivité et la topographie du cerveau chez 210 participants en bonne santé. Ces mesures dont l'épaisseur du cortex, de la myéline, ont ensuite été confirmé sur un second échantillon de participants.

Des différences individuelles émergent montrant que la taille de ces zones, associée à des différences génétiques pourrait aussi expliquer certaines différences cognitives entre les individus. Ces résultats viennent confirmer de précédentes études du même Human Connectome Project.

Autres actualités sur le même thème