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DÉPRESSION : L'antidépresseur qui améliore aussi le sommeil

Actualité publiée il y a 5 années 4 mois 1 semaine
British Journal of Clinical Pharmacology
70 à 90% des patients souffrant de dépression souffrent aussi de troubles du sommeil.

L'insomnie est un symptôme fréquent chez les patients déprimés. 70 à 90% des patients souffrant de dépression souffrent aussi de troubles du sommeil. Ces patients ont notamment des difficultés à s’endormir ou à maintenir leur sommeil. Cet antidépresseur récent, la Vortioxetine (VOR), montre, en plus de ses effets contre les symptômes dépressifs, des bénéfices sur le sommeil, selon cette petite étude menée chez une quinzaine de patients atteints d'un trouble dépressif majeur et se plaignant d'insomnie. Des données préliminaires, présentées dans le British Journal of Clinical Pharmacology, qui devront être confirmées, sur le bénéfice « sommeil » par une plus large étude par polysomnographie.

 

Cette étude est menée sur 15 patients atteints de dépression et d'insomnie, qui ont initié un traitement par Vortioxetine pour leurs symptômes dépressifs. Les participants ont été évalués, à l’inclusion, pour le sommeil (avec l’index Pittsburgh Sleep Quality (PSQI) et l’Epworth Sleepiness Scale (ESS)) et pour la dépression (avec le Beck Depression Inventory (BDI)). L’analyse montre, à la fin du suivi,

 

 

  • une amélioration de la qualité et à la continuité du sommeil
  • la réduction des symptômes de dépression est également confirmée comme très significative.

 

 

Ainsi, cette analyse rétrospective montrant l’effet significatif du médicament sur les symptômes dépressifs et l’insomnie chez ces patients appelle de nouvelles recherches. Les chercheurs suggèrent que le mécanisme d'action de la Vortioxetine, un effet « multimodal » sur le transport et la recapture de la sérotonine, pourrait expliquer l'amélioration du sommeil subjectif, en plus de son effet de réduction des symptômes dépressifs.

Enfin, ces conclusions, si confirmées, pourraient avoir des implications cliniques importantes en raison de la fréquence des troubles du sommeil chez les patients atteints d'un trouble dépressif et l’effet cercle vicieux insomnie- dépression.

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