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HÔPITAL : Un nouveau mode de détection des infections

Actualité publiée il y a 5 années 9 mois 1 semaine
ChemBioChem
Une méthode particulièrement utile pour les patients post-op car elle pourrait détecter les éventuelles IAS et/ou ISO.

Cette équipe de l’Université du Texas à San Antonio présente une méthode qui permet de détecter rapidement et précisément les infections, de manière plus rapide et plus précise que les tests existants. Cette méthode électrochimique, présentée dans la revue ChemBioChem, développée à l'UTSA pour tester la présence d'une infection bactérienne qui dépasse en efficacité les méthodes actuellement sur le marché apparaît comme un atout précieux dans la lutte contre les infections nosocomiales et les antibiorésistances.

 

La méthode la plus courante de dépistage de l'infection à l’hôpital est actuellement une bandelette qui prend une certaine couleur lorsqu’en contact avec les fluides infectés. Mais le problème avec cette méthode est qu'elle est imprécise et qu’il est nécessaire de jauger à l'œil le niveau d'infection, et cela en fonction de la teinte et de la profondeur de la couleur. Cette évaluation est donc imprécise. De plus, environ un tiers des échantillons ne peuvent pas être testés parce que les fluides contiennent du sang ou sont trop opaques.

D'autres méthodes passent par la microbiologie ou l'examen d'échantillons de fluides corporels sous un microscope et le comptage des globules blancs ou leucocytes, indicateur d'une infection. Cependant, le processus d’analyse peut être lent et nécessite des personnels plus qualifiés.

La nouvelle méthode pourrait montrer rapidement et précisément si un patient est infecté par des bactéries nocives ou d'autres pathogènes tout en évaluant de manière précise la sévérité de l'infection chez ce patient.

Après mise en contact avec des fluides corporels infectés, la bandelette est connectée à un moniteur d'ordinateur qui affiche une gamme claire de réponses électrochimiques précisant la gravité de l’infection.

 

Le besoin d’une méthode de détection de l'infection, plus facile, plus précise, plus rapide : Les chercheurs testent une approche électrochimique basée sur des molécules qui se lient aux enzymes leucocytaires et produisent un courant électrique -qui signale la présence de l’infection. Ces molécules -développée par l’équipe- sont intégrées sur une bandelette test. Après mise en contact avec des fluides corporels infectés, la bandelette est connectée à un moniteur d'ordinateur qui affiche une gamme claire de réponses électrochimiques précisant la gravité de l’infection.

 

Les signes et les symptômes ne reflètent pas toujours le niveau de l'infection : le dispositif lui, peut très facilement diagnostiquer à quel point l’infection est sévère et dans un délai bien plus court ce qui permet de gérer au plus vite l’infection.

 

Une méthode particulièrement utile pour les patients post-op car elle pourrait détecter les éventuelles IAS et/ou ISO.

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