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KÉRATOSE SÉBORRHÉIQUE : La solution topique, une option moins toxique que la cryothérapie ?

Actualité publiée il y a 2 années 7 mois 4 semaines
Journal of the American Academy of Dermatology
La solution topique peut constituer une option efficace mais moins toxique et « mieux cicatrisante » pour les patients présentant cette forme de croissance cutanée non cancéreuse.

La solution topique peut constituer une option efficace mais moins toxique et « mieux cicatrisante » pour les patients présentant cette forme de croissance cutanée non cancéreuse. C’est ce que suggère cette équipe de l'Université George Washington qui publie, dans le Journal of the American Academy of Dermatology, ses résultats sur une solution topique, déjà approuvée par l’Agence américaine FDA, pour le traitement de la kératose séborrhéique.

 

La kératose séborrhéique est une affection cutanée non cancéreuse. C’est d’ailleurs la plus fréquente chez les adultes, observée par les médecins et les dermatologues en pratique quotidienne. L’affection se manifeste par l'apparition de petites verrues possible sur toutes les parties du corps. Bien que ces mini-verrues puissent faire craindre un cancer de la peau, on ne pense pas que la kératose séborrhéique soit toujours associée à une exposition prolongée au soleil. Actuellement, le traitement le plus couramment utilisé est la cryochirurgie, l'application locale de froid intense pour détruire ces tissus indésirables. Mais la procédure peut entraîner un certain nombre d'effets secondaires dont la survenue de cloques ou un changement de pigmentation de peau.

 

Mieux comprendre les conséquences biologiques de la cryochirurgie sur les cellules pigmentaires de la peau : l’équipe a comparé l'impact toxicologique de la cryochirurgie avec celui d’une solution de peroxyde d'hydrogène topique « A-101 », (à 40%) approuvée par la FDA. A-101 apparaît moins cytotoxique (soit moins toxique pour les cellules vivantes), entraîne moins de dommages aux mélanocytes (les cellules pigmentaires de la peau) que la cryochirurgie. Selon le Dr Adam Friedman, professeur agrégé de dermatologie,

cette approche est susceptible de surmonter les limites de la cryothérapie.

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