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MÉDECINE ESTHÉTIQUE : Le lifting n’est pas mort, il est moins invasif !

Actualité publiée il y a 5 années 1 mois 1 semaine
Epidémio
Les hommes aussi ont recours à toute une gamme d’interventions chirurgicales dont, principalement, la liposuccion, la chirurgie des paupières, la réduction mammaire pour traiter la gynécomastie, l’abdominoplastie, la greffe de cheveux et…le lifting.

Les dernières données de Sociétés savantes de médecine esthétique et de chirurgie plastique montrent que de nombreuses procédures modernes sont en augmentation. Ainsi, de nombreuses interventions chirurgicales, que l’on disait en déclin, regagnent en popularité : le lifting, que l’on « disait mort » est ainsi en progression de plus de 20% ces dernières années ! Globalement, le recours est donc de plus en plus fréquent à la chirurgie, avec la garantie de résultats de long terme, des techniques de moins en moins invasives et des temps réduits d'arrêt postopératoire. Cependant, les actes de médecine esthétique progressent aussi, avec notamment, les injections de toxine botulique et d’acide hyaluronique, le body-contouring ou le lipofilling. Certaines interventions connaissent même des progressions « à 2 chiffres ».

 

Les interventions « tendance » comportent le lifting des seins, la blépharoplastie et la chirurgie des paupières, ainsi que la liste des traitements esthétiques sur multiesthetique. La chirurgie des paupières vient en tête avec une augmentation de 26% au cours de la dernière année et de 33% sur les 5 dernières années. Le recours de la liposuccion progresse encore plus rapidement que l’épidémie d’obésité avec une hausse de 58% sur ces 5 dernières années. Les 5 interventions chirurgicales les plus fréquentes chez les femmes (augmentation et lifting mammaire, liposuccion, abdominoplastie et blépharoplastie) restent toujours plus nombreuses que les interventions non chirurgicales (Botox®, acide hyaluronique, épilation ou encore la réduction des graisses non chirurgicales par cryolipolyse, « thermage » par radiofréquences, ou encore contraction par énergie électromagnétique.

Les hommes aussi ont recours à toute une gamme d’interventions chirurgicales dont, principalement, la liposuccion, la chirurgie des paupières, la réduction mammaire pour traiter la gynécomastie, l’abdominoplastie, la greffe de cheveux et…le lifting. Les hommes ont globalement recours aux mêmes interventions de médecine esthétique que les femmes, dont les injections de toxine botulique ou d’acide hyaluronique. En effet, il est fini le temps où les hommes étaient mal à l’aise avec la chirurgie plastique et les autres procédures esthétiques :  en 2016 ainsi, 14% de toutes les interventions esthétiques chirurgicales et non chirurgicales ont été pratiquées sur des hommes.

 

 

La labiaplastie, est l’intervention chirurgicale esthétique en plus forte progression : avec près de 100.000 labiaplasties en 2015, près de 140.000 en 2016, c’est l’intervention qui suit la croissance la plus rapide au monde. Mais d’autres interventions émergent aussi, comme les procédures de resserrement vaginal qui progressent d’environ 10% par an depuis 2015. On pratique de plus en plus le « lifting corporel » ou body lift qui permet de redessiner la silhouette et d’estomper les excédents de peau. Cette intervention devrait afficher une croissance considérable ces prochaines années. Enfin, un mot sur l’augmentation mammaire, une intervention aussi populaire que le lifting, et qui représente toujours environ 16% de toutes les interventions chirurgicales. Quant à la rhinoplastie, elle change de paradigme avec un nombre croissant de patients qui souhaitent se faire modeler le nez sous la forme de celui d’une star ou d’une personnalité…

 

Alors comment expliquer ce succès jamais démenti ? Une étude récente publiée dans la revue Clinical Psychological Science montre que loin de déformer le « soi », la chirurgie plastique et la médecine esthétique permettent aux sujets soucieux de leur image, de restaurer leur estime de soi, de gagner en qualité et satisfaction de la vie, d’être de meilleure humeur et de prévenir la dépression, et pour certains patients même de parvenir à une meilleure intégration sociale et professionnelle.

 

La médecine esthétique n’est plus un luxe, c’est un must.

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