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MITOPHAGIE : Sur son rôle clé dans les troubles neurodégénératifs

Actualité publiée il y a 5 années 1 mois 3 semaines
CNS & Neurological Disorders
L'autophagie mitochondriale (mitophagie) joue un rôle essentiel dans l'apparition des maladies neurodégénératives, son échec pouvant entraîner des effets destructeurs sur l'homéostasie cellulaire.

L'homéostasie cellulaire dépend de la clairance rapide des organites et des protéines cellulaires endommagés, par des voies dont fait partie l'autophagie. Ainsi l’autophagie -ou le processus de dégradation du cytoplasme de la cellule par ses propres lyposomes- est avec celle de la « stimulation » des mitochondries, une des principales voies de recherche sur la santé cellulaire et la lutte contre le vieillissement. L'échec de ces voies peut, en effet, avoir un effet dévastateur sur l'homéostasie cellulaire. Cette recherche sur l’implication des dysfonctionnements mitochondriaux et de l’autophagie dans les troubles neurodégénératifs présentée dans la revue CNS & Neurological Disorders confirme l’association significative entre le dysfonctionnement mitochondrial et une mitophagie anormale et le développement des troubles neurodégénératifs, dont les maladies d’Alzheimer, de Parkinson et de Huntington.

 

L'autophagie est un processus de dégradation cellulaire pouvant provoquer la mort d'une cellule dans certaines conditions. L'autophagie est nécessaire pour maintenir l'homéostasie cellulaire en éliminant les organites et les protéines cellulaires endommagés par certaines voies. Les mitochondries sont ces mini-centrales énergétiques qui permettent de maintenir la physiologie cellulaire et le métabolisme.

 

Le rôle clé de la mitophagie dans l'apparition des maladies neurodégénératives : l’équipe du National Institute of Pharmaceutical Education and Research (NIPER) (Hyderabad, Inde) montre que l'autophagie sur les cellules neuronales peut entraîner des maladies neurodégénératives et que le fait de contrer les effets de ce processus par le biais de médicaments ciblés peut être bénéfique dans la lutte contre ces maladies. Les cellules neuronales sont plus vulnérables à cet épuisement bioénergétique, car la plupart de leurs fonctions dépendent essentiellement de la disponibilité en énergie et donc de la fonction mitochondriale. Tout dysfonctionnement mitochondrial entraîne inévitablement une neurodégénérescence. Par conséquent, l'autophagie mitochondriale (mitophagie) joue un rôle essentiel dans l'apparition des maladies neurodégénératives, son échec pouvant entraîner des effets destructeurs sur l'homéostasie cellulaire.

 

La recherche confirme de précédentes études suggérant l’association significative entre les troubles neurodégénératifs, le dysfonctionnement mitochondrial et la mitophagie anormale. Une mitophagie anormale conduit à l'accumulation d'agrégats de protéines et à la neurodégénérescence. Les traitements futurs pour les troubles neurodégénératifs pourraient impliquer des médicaments ciblant les protéines et les enzymes liées à la mitochondrie et à l'autophagie.

 

Cette revue de la littérature confirme ainsi, en synthèse, l'implication de la dysfonction mitochondriale et autophagique dans les troubles neurodégénératifs, en se concentrant plus spécifiquement sur la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington.

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