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SÉNOTHÉRAPEUTIQUES : La Fisetine, un composé naturel réduit la sénescence cellulaire

Actualité publiée il y a 5 années 4 mois 3 semaines
EBioMedicine
Un composé naturel, présent en particulier dans certains fruits et légumes permet de réduire le niveau de cellules endommagées ou sénescentes dans le corps, associé au vieillissement.

Des chercheurs de l'Université du Minnesota ont découvert qu’un composé naturel, présent en particulier dans certains fruits et légumes permet de réduire le niveau de cellules endommagées ou sénescentes dans le corps, associé au vieillissement. Ces travaux présentés dans EBioMedicine poursuivent l’une des principales voies pour lutter contre le vieillissement, l’élimination des cellules vieillissantes.

 

De récentes recherches ont montré qu’il est possible de réduire la charge des cellules endommagées ou cellules sénescentes, et prolonger ainsi la durée de vie et améliorer la santé, même lorsque le traitement est initié tard dans la vie. Cette nouvelle étude menée sur la souris montre que le traitement de souris âgées avec ce composé, la Fisetine, présent dans de nombreux fruits et légumes, induit des effets positifs conséquents sur la santé et la durée de vie.

 

La sénescence cellulaire mène à la dégradation des tissus : au fur et à mesure que les gens vieillissent, ils accumulent des cellules endommagées. Lorsque les cellules atteignent un certain niveau de dommage, elles passent par un processus de sénescence cellulaire, libérant alors des facteurs inflammatoires qui poussent le système immunitaire à éliminer ces cellules endommagées. Le système immunitaire d'une personne plus jeune est en bonne santé et capable d'éliminer les cellules endommagées. Mais avec l’âge, les cellules sénescentes ne sont plus éliminées aussi efficacement. Elles s'accumulent, entraînent une inflammation et libèrent des enzymes susceptibles de dégrader les tissus.

 

La Fisetine, une sénothérapeutique ? La Fisetine, en réduisant le niveau de cellules endommagées dans le corps entraîne une augmentation de la durée de vie des souris. Certes, il reste de nombreuses étapes à franchir avant d’obtenir un composé thérapeutique efficace et sans effets toxiques chez l’Homme, mais cette première démonstration permet déjà d’identifier les effets bénéfiques du candidat sur des sous-ensembles spécifiques de ces cellules endommagées dans un tissu donné.

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