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GÉRIATRIE: 4 critères d'admission aux urgences chez le patient âgé

Actualité publiée il y a 8 années 1 mois 2 semaines
Annals of Emergency Medicine

4 raisons sont ici identifiées, par cette équipe en gériatrie de l'Université de Californie - Los Angeles qui doivent motiver ou maintenir l’hospitalisation en service d’urgence, d’un patient âgé. Pour cause, ces 4 signes sont associés à une hospitalisation en Unité de soins Intensifs (USI) ou au risque de décès dans les 7 jours. Si ces 4 critères peuvent paraître évidents aux soignant en gériatrie, ces données, présentées dans les Annals of Emergency Medicine ont l’intérêt de préciser ou de rappeler un protocole de décision d'admission, de maintien ou de décharge du patient gériatrique en service des urgences.

4 signes majeurs, dont la déficience cognitive, une pression sanguine faible, un rythme cardiaque élevé mais aussi une décharge du service d'urgence, devraient donc motiver, selon cette étude, le maintien du patient âgé aux urgences.


Cette étude cas-témoins menée auprès de 300 patients âgés de 65 ans ou plus décédés ou admis en USI dans les 7 jours, appariés pour l'âge à des témoins en bonne santé, montre toute l'importance de ces signes vitaux anormaux, comme la pression artérielle et la fréquence cardiaque (une pression artérielle systolique < 120 mm Hg et une fréquence cardiaque > à 90 pulsations à la minute), et leur association à des événements « catastrophiques » lorsque ces patients ne sont pas admis ou « déchargés » par l'hôpital, plutôt qu'admis ou maintenus en hospitalisation. Ainsi, l'analyse montre que ces patients de 65 ans ou plus présentant ces signes vitaux anormaux encourent, en cas de changement d'hospitalisation et notamment de décharge des urgences, un risque élevé d'admission en soins intensifs dans les 7 jours et de décès.

« Les médecins des urgences doivent faire preuve de prudence supplémentaire lors de la décision d'admettre ou de rejeter un patient gériatrique. Ces patients ont tendance à être plus vulnérables que leurs homologues plus jeunes et ces signes vitaux anormaux sont associés à des événements très sévères pour les patients déchargés vs admis ou maintenus », commentent les auteurs.Une étude qui ne « favorise » pas tous les patients âgés pour l'admission ou le maintien aux urgences et qui présente cet intérêt de préciser les quelques critères prioritaires qui doivent prévaloir à l'admission aux urgences.

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