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OBÉSITÉ INFANTILE: Dîner après 20 heures n'entraîne aucun excès de poids

Actualité publiée il y a 7 années 10 mois 2 semaines
British Journal of Nutrition

Plusieurs études ont suggéré que respecter son horloge biologique et ses pics du métabolisme donc prendre ses repas à des horaires réguliers et bien répartis sur la journée était préférable pour le maintien du poids. Une étude californienne a même suggéré que grouper l’ensemble de ses repas et collations sur une période de 8 heures et ne pas s’alimenter le soir, pourrait être un schéma alimentaire efficace pour éviter le surpoids. Bref, des résultats discordants sur l’impact des horaires des repas sur le maintien du poids. Cette étude, du King’s College de Londres pourra rassurer les parents qui rentrent tard à la maison. Dîner après 20 heures n’entraîne aucun excès de poids chez les enfants, selon ces conclusions présentées dans le British Journal of Nutrition.

Notre horloge biologique nous conseille de dîner léger, et une horloge ou un sommeil perturbé accroît le risque d'obésité. Bref, de précédentes études ont suggéré que les horaires de la prise alimentaire peuvent avoir un impact significatif sur les rythmes circadiens et donc sur les processus métaboliques du corps, pouvant accroître le risque d'être en surpoids ou obèses. Cependant, ces données sont très limitées chez l'Enfant. Les chercheurs ont donc examiné les habitudes alimentaires de 1.620 enfants dont 768 enfants âgés de 4 à 10 ans et 852 enfants âgés de 11à 18 ans recueillies via une enquête britannique, la UK's National Diet and Nutrition Survey menée entre 2008 et 2012. Les enfants ou leurs parents ont enregistré leurs horaires et leurs données alimentaires sur une période de 4 jours, les mesures de poids et de taille ont été également relevées pour calculer l'IMC des enfants. L'analyse ne montre


Ø aucune augmentation du risque de surpoids ou d'obésité chez les enfants qui dînent tard, de 20 à 22 heures, vs chez les enfants qui dînent tôt, avant 20 heures. Des résultats surprenants, même pour les chercheurs qui s'attendaient à trouver une association entre un dîner tardif et le risque de surpoids.

Ø Aucune différence significative n'est identifiée dans les apports énergétiques journaliers moyens en fonction de l'heure du dîner,

Seules quelques variations dans les apports nutritionnels quotidiens apparaissent statistiquement significatives : la proportion quotidienne de protéines consommées est plus élevée chez les garçons âgés de 4 à 10 ans qui dînent plus tard, mais aucune différence n'est constatée chez les filles. La consommation de sucre est identique que les enfants dînent tôt ou tard.

Pas d'horaires stricts ! Bref, la preuve reste légère pour soutenir des recommandations alimentaires d'horaires de repas stricts, pour les enfants, en tous cas, dans l'objectif de réduire le risque de surpoids. Globalement, les horaires des repas peuvent, certes avoir un léger impact sur l'équilibre énergétique, mais pèsent peu, en regard de l'apport calorique et de la pratique de l'exercice, dans le risque d'obésité. Selon les auteurs, il reste néanmoins utile de poursuivre les recherches, en particulier sur la répartition des apports sur les différents repas de la journée et sur l'impact du petit déjeuner.

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