ALCOOL : Un verre par jour suffit à augmenter le risque de cancer de la peau
Une association faible, mais significative, entre la consommation d'alcool et les cancers de la peau hors mélanome, dont notamment le carcinome basocellulaire et à cellules squameuse, c’est la conclusion de cette méta-analyse menée par une équipe de la Chan School of Public Health à Boston et d'autres instituts de recherche américains.
Des conclusions évidemment préoccupantes, avec tout de même ce point rassurant : les cancers de la peau non mélanomes sont beaucoup moins agressifs que le mélanome malin, qui peut se propager à d'autres parties du corps. Avec un diagnostic précoce et un traitement rapide, les cancers de la peau non mélanomes sont souvent bien traités.
1 verre par jour, c'est 7% à 11% de risque en plus:
Cette méta-analyse de 13 études constate que la consommation de seulement 10 g d'alcool par jour -soit 1 unité par jour
- est associée à une augmentation de 7% du risque d’atteinte des cellules basales
- et à une augmentation de 11% du risque de carcinome épidermoïde ou spinocellulaire. Si cette augmentation du risque paraît significative, et à supposer que l'alcool ait bien cet effet direct, le risque reste néanmoins faible en valeur absolue : une personne présentant un risque à vie de 10% de cancer à cellules squameuses, verrait, avec cette consommation très modérée d’alcool, son risque passer à 11%.
Ensuite, les chercheurs précisent que les données des études individuelles variaient considérablement. Cependant, leur conclusion semble sans appel sur l’association entre alcool et cancer de la peau.
Les chercheurs évoquent en effet une association dose-dépendante.
Autres actualités sur le même thème
NITRATES : Alors bénéfiques ou nocifs pour la santé ?
Actualité publiée il y a 11 mois 1 jourALCOOL : 29 gènes expliquent une consommation problématique
Actualité publiée il y a 3 années 11 moisCANCER de l'OVAIRE: Un nouveau facteur génétique identifié
Actualité publiée il y a 8 années 3 moisCANCER du SEIN : Le test sanguin qui peut prédire sa récurrence
Actualité publiée il y a 6 années 4 mois