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STATUT MARITAL : Un facteur de bonne gestion de la glycémie aussi ?

Actualité publiée il y a 1 année 1 semaine 5 jours
BMJ Open Diabetes Research & Care
De précédentes études ont montré que le mariage était un facteur de meilleur accès aux soins de santé (Visuel Adobe Stock 462630744)

De précédentes études ont montré que le mariage était un facteur de meilleur accès aux soins de santé, de meilleure observance des traitements et de meilleure récupération, après un événement cardiaque notamment. Être marié peut aussi aider les gens à maintenir une glycémie plus basse, conclut cette analyse de chercheurs des Universités du Luxembourg et d’Ottawa, publiée dans le BMJ Open Diabetes Research & Care.  

 

Les personnes vivant avec un conjoint ou un partenaire semblent avoir une plus grande probabilité d'être en bonne santé métabolique, avec des niveaux sanguins de glucose dans la fourchette normale, et, de manière plus surprenante, quelle que soit l'harmonie dans la relation de couple !

Vivre avec un partenaire est une source de soutien et d’observance

De précédentes études ont également conclu que le risque de diabète de type 2 est associé à un certain nombre de facteurs sociaux dont l'isolement social, la solitude, les conditions de vie, le soutien social et la taille du réseau social. L’équipe a regardé s'il existait une association entre le statut matrimonial, la qualité de la relation de couple et la glycémie de partenaires plus âgés.

 

L’étude a analysé les données de biomarqueurs de l'étude English Longitudinal Study of Ageing (ELSA) menée auprès de participants âgés de 50 ans et plus et de leurs partenaires, et dont les données, notamment de glycémie, sont collectées tous les 2 ans. L’analyse a finalement porté sur les données de 3.335 adultes âgés de 50 à 89 ans exempts de diabète à l’inclusion. Les participants ont également renseigné leur statut marital, le niveau d’isolement et de soutien social par l’intermédiaire de la relation conjugale ou de couple. Les facteurs de confusion possibles ont été pris en compte dont l'âge, le revenu, l'emploi, le tabagisme, l'activité physique, la dépression, l'indice de masse corporelle (IMC) et le fait d'avoir d'autres types de relations sociales, au-delà du couple.

 

  • Lors de la vague 2 (2004-05) de l’analyse, 76 % des participants étaient mariés ou vivaient en concubinage ;
  • les personnes qui ont vécu des périodes de transition conjugale (par exemple, un divorce) ont connu dans le même temps des changements importants dans leurs taux d'HbA1c et leurs niveaux de risque de prédiabète ;
  • la qualité de la relation en revanche ne fait pas de différence dans les niveaux de glycémie, ce qui suggère que ce qui compte est d’avoir cette relation, qu’elle soit apaisée et heureuse ou tendue.

 

S’il s’agit d’une étude d’observation qui ne démontre pas la relation de cause à effet entre la vie de couple et une meilleure gestion de la glycémie, ces résultats suggèrent que les relations conjugales ou de cohabitation sont associées à

des niveaux « plus » normaux d'HbA1c, quelle que soit la qualité de la relation.

L’implication est la nécessité « d'un soutien accru aux personnes âgées qui vivent la perte d'une relation conjugale ou de cohabitation à la suite d'un divorce ou d'un deuil, pour une meilleure gestion de la glycémie et plus largement un vieillissement en meilleure santé ».

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