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COVID : Toujours plus dur avec les plus âgés

Actualité publiée il y a 1 année 1 mois 1 semaine
Michigan Medicine
Cependant, une grande partie de ces groupes d’âge plus vulnérables hésite toujours à se faire vacciner (Visuel Adobe Stock 392019081)

Ce nouveau sondage « National Poll on Healthy Aging » mené à la Michigan Medicine, constate finalement sans surprise, que les personnes âgées de 50 à 60 ans et les personnes de plus de 50 ans qui vivent avec des enfants, pourraient constituer les groupes auprès desquels la vaccination contre le COVID devrait être encouragée. Cependant, une grande partie de ces groupes d’âge plus vulnérables hésite toujours à se faire vacciner.

 

Le « nouveau » vaccin COVID-19 a bien été mis à jour et, dans de nombreux pays, il est arrivé dans les officines et les établissements. Cependant, ce sondage suggère que seule la moitié des personnes âgées de 50 ans et plus prévoient de le recevoir. Ainsi, de nombreux adultes plus âgés présentant un risque élevé de forme sévère, durable ou de complications, ne semblent pas vouloir se faire vacciner.

45 % des personnes âgées de 50 ans et plus se déclarent susceptibles de se faire vacciner,

conclut ce sondage réalisé en août 2024, juste avant la sortie du nouveau vaccin, auprès de 3.482 adultes âgés de 50 ans et plus. Parmi les principaux résultats :

 

  • le taux d’intérêt pour le nouveau vaccin est le plus élevé dans la tranche d’âge de 75 ans et plus : 59 % des répondants de cette tranche d’âge déclarent « probable » leur future vaccination contre le COVID, 49 % la déclarant « très probable « ;
  • ces taux se réduisent, respectivement, à 51 % et 40 % chez les 65 - 74 ans ;
  • chez les plus jeunes (50 à 64 ans), 55 % des répondants jugent peu probable leur vaccination ;
  • les personnes de plus de 50 ans qui vivent avec des enfants de moins de 18 ans sont moins susceptibles de se déclarer susceptibles de se faire vacciner vs celles qui n’ont pas d’enfants à la maison (36 % vs 46 %)… ;
  • les femmes enfin sont  légèrement plus susceptibles que les hommes de déclarer une intention de se faire vacciner.

 

L’un des auteurs principaux, le Dr Preeti Malani, médecin spécialiste des maladies infectieuses à la Michigan Medicine relève : « Nous savons que ce virus est plus susceptible de provoquer une maladie grave chez les plus âgés,

les personnes de plus de 75 ans représentant près de la moitié de toutes les hospitalisations

liées au COVID-19 depuis l’automne dernier ».

 

Le sondage vise bien à sensibiliser à l’importance de la vaccination, rappelant qu’en dépit des indécisions, le vaccin offre une protection réactualisée contre les nouvelles variantes et les formes graves de la maladie qui peuvent survenir non seulement chez les personnes âgées mais aussi chez les personnes de tous âges souffrant de comorbidités, comme le diabète et l’obésité.

 

Qui devrait recevoir le « nouveau » vaccin COVID ?

L’organisation sanitaire américaine, les CDC, recommande officiellement les vaccins COVID-19 mis à jour pour toute personne de plus de 6 mois ! L’objectif est de maintenir une large couverture vaccinale contre les mutations du virus. Les personnes qui ont développé la maladie COVID cet été sont en revanche, encouragées à attendre 3 mois avant de recevoir le nouveau vaccin.

 

Des groupes de patients plus vulnérables sont fortement encouragés à se faire vacciner, il s’agit de :

 

  • des patients sous traitement contre le cancer,
  • ceux ayant des antécédents de cancer du sang,
  • ceux ayant subi une greffe d’organe ou de moelle osseuse,
  • les patients prenant des stéroïdes à forte dose quelle que soit l’indication,
  • les patients prenant d’autres médicaments qui peuvent affecter le système immunitaire (pour des maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn).

 

Enfin, soulignent les auteurs, il est particulièrement important de veiller à ce que les résidents âgés d’établissements comme les EHPADs reçoivent le nouveau vaccin COVID. 19 % de toutes les hospitalisations liées au COVID chez les personnes âgées de plus de 65 ans l’année dernière concernaient des résidents de maisons de retraite.


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