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OBÉSITÉ : La notion de sédentarité et ses effets enfin précisés

Actualité publiée il y a 7 années 5 mois 4 semaines
l'International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity
Mieux sensibiliser les professionnels de santé à jouer leur rôle clé de prévention

Ce réseau mondial de 84 experts et scientifiques de 20 pays, le Sedentary Behaviour Research Network a décidé de s’attaquer à la sédentarité, à la fois en précisant sa définition mais aussi en analysant les preuves de ses effets néfastes sur la santé. Un chantier considérable, dont les premières conclusions, publiées dans l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity visent à mieux sensibiliser les professionnels de santé à jouer leur rôle clé de prévention contre cette insuffisance chronique d’activité.

Ce groupe présente ainsi le consensus le plus large possible sur la sédentarité et ses effets et, ce faisant, sensibilise la communauté médicale à cette « priorité mondiale émergente en Santé publique », selon les termes même de l'auteur principal, le Dr Mark Tremblay, directeur du Groupe de recherche Healthy Active Living and Obesity Research Group (HALO) : « Il y a un besoin urgent de terminologie claire, commune et acceptée dans le monde entier pour faciliter l'interprétation et la comparaison des données de la recherche. Nous avons accompli d'énormes progrès en définissant des termes tels que l'inactivité physique, l'immobilité, la sédentarité et… le temps d'écran. Et bien évidemment, ces premières définitions ont été traduites en plusieurs langues (français, espagnol, portugais, néerlandais, coréen, allemand, grec, chinois et japonais), pour une meilleure harmonisation mondiale de ces concepts majeurs en Santé publique ».

Ce document précise ainsi les limites à ne pas dépasser, pour ces différents concepts d'immobilité, de sédentarité, de temps d'écran etc…pour tous les groupes d'âge, y compris pour les bébés, les jeunes enfants et les patients atteints de maladies chroniques ou de troubles de la mobilité.

 

Ces travaux confirment combien la dépense énergétique et la posture sont des composantes majeures de l'activité physique et du sommeil, sur une journée de 24 heures. Les exemples donnés permettent de faire chez le patient la distinction entre comportement passif et actif, sédentaires ou stationnaires, temps d'écran et temps sédentaire non associé à l'écran. Ex : un comportement sédentaire pour un bébé peut être illustré par la position assise dans un siège d'auto avec un mouvement minimal ; pour un tout petit, par le fait de regarder la télévision ou une vidéo, en position assise, inclinée ou allongée.