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PLAIE de la TÊTE et du COU : Sur la gestion des infections post-op

Actualité publiée il y a 6 mois 1 semaine 11 heures
Oncoscience
Une attention toute particulière doit être portée à la prévention des risques généraux mais aussi spécifiques à ce type de chirurgie (Visuel Adobe Stock 134568357)

Cet article de perspective, rédigé par des experts du Département de chirurgie orale et maxillofaciale de l’Hôpital militaire de Hambourg précise les protocoles de diagnostic et de prise en charge des infections postopératoires des plaies de la région de la tête et du cou. Des recommandations publiées dans la revue Oncoscience, d’autant plus importantes que la majorité des infections de plaies se manifestent souvent immédiatement après l’opération. A lire plus en détails par les Professionnels concernés.

 

Dans la pratique clinique quotidienne d'un service de chirurgie buccale et maxillo-faciale, un grand nombre d'interventions chirurgicales dans la région de la tête et du cou ont lieu aussi bien en ambulatoire qu'en hospitalisation. La base de toute intervention chirurgicale est le consentement du patient à l’intervention concernée. Ces experts, les Drs Filip Barbarewicz, Kai-Olaf Henkel et Florian Dudde de l'hôpital militaire de Hambourg ont souhaité préciser les protocoles de diagnostic et de gestion des infections postopératoires dans la région de la tête et du cou. Ils suggèrent qu’une attention toute particulière doit être portée à la prévention des risques généraux mais aussi spécifiques à ce type de chirurgie.

Aux interventions sur les tissus mous du visage est associé un risque particulièrement élevé de complications

Les complications possibles de ces interventions comprennent des saignements post-opératoires et secondaires, les cicatrices, et les infections de la zone chirurgicale. Sont également évoqués les abcès, la cellulite, le phlegmon et (selon le lieu de l'intervention) l'empyème font partie des infections postopératoires les plus courantes dans la zone chirurgicale concernée. Parmi les principaux agents pathogènes de ces infections figurent les staphylocoques, ou des combinaisons de germes.

 

Les facteurs de risque de ces complications et notamment du développement d’une infection postopératoire du site opératoire comprennent notamment l’âge avancé, le tabagisme, de multiples comorbidités et/ou maladies systémiques (notamment le diabète de type II) ainsi qu’une immunodéficience congénitale et/ou acquise.

 

Des mesures de prévention rigoureuses sont donc nécessaires : « Afin de minimiser les infections des plaies/infections du site opératoire (ISO), des conditions opératoires aseptiques avec une stérilité maximale sont indispensables ».

 

De plus, en fonction de l’étendue de la chirurgie et des maladies antérieures du patient, des antibiotiques péri- et/ou postopératoires doivent être envisagés afin d’éviter une infection postopératoire du site opératoire.