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ALLERGIE : Ces cellules immunitaires inflammatoires qui survivent aux traitements

Actualité publiée il y a 4 jours 20 heures 5 min
Allergy
Certaines cellules immunitaires à fort potentiel inflammatoire ne sont pas complètement éradiquées après le traitement. (Visuel Adobe Stock 665109770)

Les cellules inflammatoires persistent dans le sang après le traitement de l’allergie, ici précisément de l’asthme sévère, révèle cette équipe d’allergologues de l’Institut Karolinska (Suède). Des travaux, publiés dans la revue Allergy, qui révèlent donc qu’en dépit de médicaments plus performants, dont les médicaments biologiques, certaines cellules immunitaires à fort potentiel inflammatoire ne sont pas complètement éradiquées après le traitement.

 

Précisément dans le traitement de l'asthme sévère, les médicaments biologiques sont devenus un outil important : « Ils aident la plupart des patients à contrôler les symptômes, mais leur effet exact sur le système immunitaire restait inconnu à ce jour », explique l’un des auteurs principaux, Valentyna Yasinska, consultante en pneumologie à l'hôpital universitaire Karolinska.

 

L’étude se concentre sur « le devenir » des cellules immunitaires de patients souffrant d’une allergie sévère et traités par des agents biologiques. L’analyse des échantillons de sang de 40 participants à l’étude Biocross, avant et pendant le traitement, révèle que :

  • au lieu d’être éliminés, certains types de cellules immunitaires, qui jouent un rôle clé dans l'inflammation, augmentent ;

  • ainsi, les agents biologiques « manquent » la racine du problème, même s'ils aident les patients asthmatiques pendant le traitement : il est possible qu’un traitement plus long pourrait être nécessaire pour maintenir la maladie sous contrôle.

 

Ces observations pourraient contribuer à expliquer pourquoi l'inflammation des voies respiratoires caractéristique de l’asthme, réapparaît souvent après la diminution progressive ou l'arrêt du traitement.

« Il est important de comprendre les effets immunologiques à long terme de ces médicaments ».

Des médicaments biologiques comme le mépolizumab et le dupilumab restent encore mal connus, en termes de processus d’action et d’effets secondaires, car ils sont relativement récents, prescrits aux patients asthmatiques depuis moins de 10 ans.

 

Prochaine étape : étudier le tissu pulmonaire afin d'observer l'impact de ces médicaments sur les cellules immunitaires des voies respiratoires.


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