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CANCER du SEIN : L’IA révolutionne la mammographie

Actualité publiée il y a 3 années 2 mois 2 semaines
International Journal of Cancer
2 nouvelles mesures du risque basées sur la mammographie et rendues possibles avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA) s'avèrent plus efficaces à stratifier et à prédire le risque de cancer (Visuel Fotolia 162451459)

Cette nouvelle méthodologie et exploitation de la mammographie pourrait révolutionner le dépistage du risque de cancer du sein, nous explique cette équipe de techniciens en imagerie de l’Université de Melbourne. Publiée dans l'International Journal of Cancer, l'étude révèle 2 nouvelles mesures du risque basées sur la mammographie, accessibles grâce à l'utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Combinées, ces mesures sont bien plus efficaces à stratifier et à prédire le risque de cancer.

 

Les chercheurs australiens affirment que si ces mesures étaient adoptées en routine, le dépistage du cancer du sein en serait considérablement amélioré, et sa mortalité réduite. Enfin, cette nouvelle méthodologie semble apporter une réponse au défi des « seins plus denses » pour lesquels le diagnostic est généralement plus complexe.

Mieux exploiter les données d'imagerie avec l'intelligence artificielle

En collaboration avec le Cancer Council Victoria et BreastScreen Victoria, les chercheurs de Melbourne ont cherché de nouveaux moyens d’exploiter la mammographie pour améliorer le dépistage. C’est là qu’intervient l’intelligence artificielle (IA) : en utilisant des programmes informatiques pour analyser les images mammographiques d'un très grand nombre de femmes avec et sans cancer du sein, les chercheurs ont identifié 2 nouvelles mesures permettant de mieux évaluer les risques :

  • Cirrocumulus : une mesure de la densité à des niveaux de luminosité habituels et successivement plus élevés ;
  • Cirrus : une nouvelle mesure de la texture associée elle-aussi au risque de cancer du sein.
  • Lorsque ces 2 nouvelles mesures Cirrocumulus et Cirrus sont combinées, elles permettent d’améliorer considérablement la prédiction des risques et à un niveau bien supérieur de celui de tous les autres facteurs de risque connus.

 

Une découverte primordiale : l’auteur principal, John Hopper ajoute qu'en termes de compréhension et d’évaluation des différences de risque chez les patientes, ces développements pourraient être les plus importants depuis la découverte des gènes BRCA1 et BRCA2 du cancer du sein, il y a de cela plus de 25 ans. « Ces mesures pourraient révolutionner le dépistage mammographique à peu de frais, car elles utilisent simplement des programmes informatiques. Ensuite, ces nouvelles mesures pourraient également être combinées avec les autres facteurs de risque renseignés lors du dépistage, tels que les antécédents familiaux et les facteurs liés au mode de vie, pour apporter une image encore plus solide et holistique du risque ».

 

Vers un dépistage mieux personnalisé et plus prédictif : personnaliser le dépistage devient aujourd’hui possible : « la mammographie est désormais numérique, les mesures sont informatisées, les femmes évaluées pour leur risque au moment du dépistage, pourraient donc recevoir des recommandations pour leur dépistage futur en fonction de leur risque personnel, et pas seulement de leur âge ».

Un « service personnalisé » qui pourrait également inciter davantage de femmes à se faite dépister…

Là encore, l'IA peut apporter des progrès considérables dans l’évaluation et la personnalisation de la surveillance du risque de cancer.

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