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Comme l’IDEL, son logiciel doit être adaptable, nomade et polyvalent

Actualité publiée il y a 7 mois 2 jours 17 heures
Exercice Pro
Alors que plus de 123.000 IDEL exercent aujourd’hui en France, différentes enquêtes d’organisations professionnelles représentatives, ont estimé que l’IDEL, pour gagner sa vie, travaille en moyenne jusqu’à 53 heures par semaine (Visuel Adobe Stock 243538378)

Le Code de la Santé publique le dit : l’infirmier(e) libéral(e) (IDEL) « exerce son activité en toute indépendance, sans lien de subordination, et dans le respect des règles de la profession (…) ». L’IDEL qui exerce en tant que travailleur indépendant, bénéficie, au contraire son homologue salarié hospitalier, d’une grande latitude dans l’organisation de son emploi du temps et la gestion de son activité. Une liberté appréciable, mais au prix d’une amplitude horaire élevée, de trajets fréquents au domicile des patients, de tâches administratives chronophages et d’une exposition constante à la pénibilité.

 

Adaptabilité et polyvalence apparaissent dès lors comme les maîtres-mots de cet exercice. Alors que plus de 123.000 IDEL exercent aujourd’hui en France, différentes enquêtes d’organisations professionnelles représentatives, ont estimé que l’IDEL, pour gagner sa vie, travaille en moyenne jusqu’à 53 heures par semaine.

 

Il est donc indispensable que l’IDEL puisse se concentrer sur ses patients et ses soins, et « se décharger » sur un véritable assistant administratif au quotidien, un logiciel IDEL, qui, au-delà de la gestion et de la comptabilité, l’assiste voire le « remplace » sur la gestion des tâches répétitives, l’organisation des consultations, la facturation, la retranscription des prescriptions et la télétransmission. Et alors que l’IDEL devient largement nomade, ce logiciel partenaire, devrait pouvoir l’accompagner, sur le smartphone, jusqu’au chevet du patient et sur l’ensemble de ses missions.

D’autant que l’exercice exige toujours de nouvelles compétences et de nouveaux actes …

Acteur central des soins de Ville, l’IDEL, au-delà de sa pratique et de la diversité des soins et des actes prodigués, évalue, prévient, dépiste et éduque (ETP). Autant d’actes à accomplir dans les règles de l’art, de prescriptions à codifier et à transmettre. Acteur de soins primaires, l’IDEL est également en première ligne dans la lutte contre les déserts médicaux, et doit s’approprier sans cesse de nouvelles technologies -comme la télésanté- pour répondre au mieux à l’évolution des besoins et assurer la continuité des soins. Enfin, l’IDEL doit rester en phase avec les dernières évolutions de sa profession.

 

La pénibilité est toujours au rendez-vous : l’IDEL continue à « lever » en moyenne de 9 patients par jour, à en « mobiliser » une dizaine, et à subir, lors de l’accomplissement des actes, et en fonction de l’autonomie du patient, ses propres contraintes posturales.

Mais la pénibilité n’est pas que physique : certains expriment leur sentiment d’insécurité lors d’interventions dans des zones sensibles…43% des IDELs déclarent un « hyper-stress », plus de 56% avoir subi un burn-out, en particulier en raison des tâches administratives.

 

L’exercice gagne en mobilité : l’IDEL pratique une partie croissante de ses actes au domicile du patient : il a ainsi été estimé qu’une journée de travail typique comprend 12 consultations au cabinet et 16 rendez-vous à domicile qui impliquent en moyenne 2 heures sur la route.

Les IDELs sont des entrepreneurs à part entière

L’exigence et la complexité des règles : comme leurs confrères médecins libéraux, qu’ils exercent seuls ou en cabinet de groupe ou pluridisciplinaire, en société d’exercice libéral, en association ou en maison de santé pluridisciplinaire (MSP), les IDELs sont des entrepreneurs, qui doivent exercer dans le respect des règles déontologiques, sociales, comptables et fiscales.

Au-delà de la gestion et de la comptabilité, « l’Administratif » propre au système de santé, est cité par la profession comme au centre de la notion de « pénibilité ».

 

Ce constat, de conditions de travail épuisantes, de charge mentale et émotionnelle élevée, d’exigence professionnelle et de manque de temps chronique pose à l’évidence la question de l’équilibre de la vie personnelle vs exercice, du bien-être et de la qualité de vie. Une question essentielle pour les IDELS mais tout aussi importante pour la pérennité de notre système de santé.

 

La santé des IDELs mérite aussi notre attention à tous.

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