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COVID-19 : Quels facteurs prédictifs de sévérité chez l’enfant

Actualité publiée il y a 2 années 3 mois 1 semaine
JAMA
3% des enfants testés positifs à leur arrivée au service des urgences vont développer des résultats graves dans les 2 semaines qui suivent (Visuel Adobe Stock 363017847)

Si les formes sévères de COVID-19 restent rares chez les enfants, cette équipe de l’Université d'Auckland identifie et rappelle les principaux facteurs prédictifs de complications chez l’Enfant. La recherche, publiée dans le JAMA, offre une image plus claire de l'impact de l'infection COVID-19 et sensibilise aux conséquences graves possibles aussi pour les jeunes.

 

L’auteur principal, le Pr Stuart Dalziel, auteur de l'étude et responsable de l’Unité de recherche Cure Kids Chair of Child Health de l’Université d'Auckland, explique que la réalisation de son étude a coïncidé en Nouvelle-Zélande (à Aotearoa précisément) avec le lancement de la vaccination COVID-19 des enfants âgés de 5 à 11 ans. Avec cette étude, il souhaite « dissiper » le mythe les enfants vaccinés uniquement pour protéger les adultes. Ainsi l’étude montre que 3% des enfants testés positifs à leur arrivée au service des urgences vont développer des résultats graves dans les 2 semaines qui suivent.

« Le COVID-19 n'est pas toujours une infection très bénigne chez les enfants »,

écrit l’auteur dans son communiqué.

Au fur et à mesure que la pandémie progresse, nous constatons un nombre croissant d'enfants infectés et hospitalisés dans le monde. Et, chez certains de ces enfants, le COVID-19 entraîne une maladie grave. L’étude a suivi plus de 10.300 enfants dans 41 services d'urgence dans 10 pays, dont la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis, ces services participant au Pediatric Emergency Research Network. L’analyse révèle que :

 

  • plus de 3.200 enfants ont été testés positifs ;
  • parmi ces enfants testés positifs, 3% (n=107) ont présenté des résultats graves dans les 2 semaines suivant leur visite au service des urgences ;
  • les complications graves comprenaient des complications cardiaques ou cardiovasculaires, telles que la myocardite (inflammation du cœur), ainsi que des problèmes neurologiques, respiratoires ou infectieux ;
  • 23 % des enfants (n=735) ont été hospitalisés pour être traités ;
  • 4 enfants sont décédés ;
  • l'âge avancé (5 à 18 ans), une maladie chronique préexistante (comorbidité chronique) et la durée des symptômes s’avèrent les principaux facteurs de risque de complications et de formes sévères chez les enfants ;
  • l’état de santé des enfants considérés comme « en bonne santé » lors d'une première visite au service des urgences se détériore rarement de manière significative après la première visite.

 

Cette étude pourra aider les médecins urgentistes à orienter plus efficacement les patients pédiatriques en fonction des facteurs de risque identifiés, en particulier l’âge et les comorbidités.

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