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COVID : On le détecte déjà par simple test d’haleine

Actualité publiée il y a 2 années 7 mois 1 semaine
Chemical & Engineering News
Depuis mai 2021, les conducteurs qui passent par le poste de contrôle du port de Tuas doivent respirer dans un embout buccal de la taille d'un cigare connecté à un spectromètre de masse (Evan Garcia/University of Miami).

Des tests respiratoires ou tests d’haleine peuvent tout à fait détecter le COVID-19, conclut cette étude de chimistes de l’Université de Singapour, soutenue par l’American Chemical Society (ACS). D’ailleurs depuis mai 2021, les conducteurs qui passent par le poste de contrôle du port de Tuas doivent respirer dans un embout buccal de la taille d'un cigare connecté à un spectromètre de masse. En moins d'une minute, l'appareil analyse les échantillons d'haleine pour le COVID-19. Décrit dans la revue Chemical & Engineering News, de l'American Chemical Society, ce test, avec cette évaluation en vie réelle, se confirme comme un moyen rapide et peu coûteux de détecter une infection comme celle à SARS-CoV-2.

 

Plus d'un an après le début de la pandémie, les tests PCR qui nécessitent un prélèvement par écouvillon nasal restent la référence pour le diagnostic de COVID-19. Cependant, de tels tests sont peu agréables, lents et relativement coûteux. Plusieurs équipes de recherche et certains fabricants travaillent ou évaluent actuellement des tests de type alcootest pour détecter l'infection par le SRAS-CoV-2. Ces tests reposent sur la détection de composés organiques volatils (COV) dans l'air expiré, qui reflètent les changements métaboliques déclenchés par le virus.

Mais la technologie est-elle suffisamment sensible ?

Pour atteindre un maximum de précision, il s’agit d’abord de définir les niveaux de COV dans l'haleine des personnes en bonne santé. Ces données ne sont pas toujours suffisamment précises, ce qui contribue à expliquer certains tests d'haleine aient eu jusque-là abouti à des résultats décevants.

En outre, certains COV changent en réponse à différents virus ou conditions environnementales, ce qui rend important l'identification de signatures uniques de biomarqueurs caractéristiques de l'infection par le SRAS-CoV-2.

 

Ces scientifiques de Singapour qui appliquent sur le terrain ce principe de test d’haleine espèrent que cette utilisation et cette validation continues vont permettre à terme d’aboutir à un diagnostic toujours plus robuste, basé sur la respiration ou l’haleine, et donc capable de détecter une infection avec une parfaite précision. Un premier dépistage, simple et rapide, en amont le cas échéant, d'un test de confirmation par PCR.

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