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LONGÉVITÉ : Les protéines KLF, une voie de longue vie ?

Actualité publiée il y a 6 années 11 mois 4 semaines
Nature Communications
Des niveaux élevés de certaines protéines, « KLF » permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé.

Les chercheurs de l'Université Case Western Reserve identifient une nouvelle voie moléculaire clé qui contrôle la durée de vie et la santé chez les vers et…les mammifères. Ces travaux, présentés dans Nature Communications montrent que des niveaux élevés de certaines protéines, « KLF » permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L'étude a des implications majeures pour notre compréhension du vieillissement et des troubles associés à l'âge mais peut-être aussi pour de nouvelles thérapies qui ciblent ces protéines et ce faisant, relancent l’autophagie cellulaire.  Les chercheurs de l'Université Case Western Reserve identifient une nouvelle voie moléculaire clé qui contrôle la durée de vie et la santé chez les vers et…les mammifères. Ces travaux, présentés dans Nature Communications montrent que des niveaux excessifs de certaines protéines, « KLF » permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L'étude a des implications majeures pour notre compréhension du vieillissement et des troubles associés à l'âge mais peut-être aussi pour de nouvelles thérapies qui ciblent ces protéines et ce faisant, relancent l’autophagie cellulaire.  

 

Au cœur des recherches sur le vieillissement, l’autophagie, un processus clé de la survie cellulaire, considéré comme favorable non seulement à la santé mais aussi à la longévité. Ce processus catabolique ou de dégradation et de recyclage est utilisé par les cellules pour éliminer les débris, comme des protéines mal repliées ou des sous-produits moléculaires qui s'accumulent chez les personnes âgées. On sait déjà que l’autophagie peut être favorisée par certains gènes, cependant une récente étude a montré que certains d’entre eux, pléiotropes vont certes d’abord favoriser la jeunesse cellulaire mais après la période de reproduction, accélèrent le processus de vieillissement.

 

Ici, les chercheurs constatent à nouveau qu'en augmentant ou en diminuant artificiellement les niveaux d'une famille de protéines (facteurs de transcription de type Kruppel ou KLF), ils peuvent augmenter considérablement la durée de vie de petits vers Caenorhabditis elegans.

 

« Or cette même famille de protéines existe également chez les mammifères, ce qui est vraiment excitant, et, ainsi, les KLF pourraient entraîner des effets similaires sur le vieillissement chez les mammifères. »

 

Les niveaux de protéines KLF diminuent avec l'âge : l’étude montre (ici chez la souris) qu’en soutenant leurs niveaux, il est possible d’empêcher certains dommages liés à l’âge, comme par exemple la dysfonction vasculaire qui contribue de manière significative à diverses conditions associées à l'âge telles que l'hypertension.

 

Les protéines KLF contrôlent l'autophagie et la perte de ce mécanisme de contrôle de qualité est une caractéristique du vieillissement. Et lorsque les cellules qui vieillissent, leur capacité d’autophagie diminue. L’accumulation d'agrégats de protéines toxiques constitue alors un obstacle à la survie cellulaire.

Prochaine étape : il s’agira d’étudier les mécanismes précis qui sous-tendent la façon dont l'autophagie dans les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins contribue à améliorer la fonction des vaisseaux sanguins, mais plus globalement, de développer des stratégies pour cibler les protéines KLF chez l'homme.