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MÉNOPAUSE PRÉMATURÉE : Risque plus élevé de TMS et de sarcopénie

Actualité publiée il y a 5 mois 4 jours 7 heures
Menopause
L'étude associe  la ménopause prématurée à une augmentation des douleurs musculosquelettiques et des TMS, ainsi qu’au risque de sarcopénie (Visuel Adobe Stock 191330517)

En associant la ménopause prématurée à une augmentation des douleurs musculosquelettiques et des TMS, ainsi qu’au risque de sarcopénie, cette recherche, publiée dans la revue Menopause, souligne l'importance des niveaux d'hormones dans la santé musculosquelettique, en particulier après la ménopause.

 

Les douleurs musculosquelettiques sont un symptôme bien connu de la ménopause, ce qui explique pourquoi les femmes ressentent généralement plus ce type de douleur que les hommes, en particulier vers et après l'âge de 50 ans. La fonction et la masse musculaire sont affectées par la ménopause. La recherche suggère qu'une ménopause prématurée, en particulier chirurgicale, peut entraîner un risque accru de ces troubles musculaires.

 

L’étude met en lumière, chez 650 femmes ménopausées âgées de 55 ans et plus, une série de symptômes courants pendant la période de transition vers la ménopause et, entre autres conclusions, confirme, comme de précédentes recherches, que :

 

  • la prévalence des raideurs et douleurs musculaires est plus fréquentes pendant la période autour de la ménopause, soit 54 % des femmes âgées de 40 à 55 ans ;
  • les niveaux d’hormones ovariennes diminuent considérablement dans cette tranche d’âge ;
  • chez les femmes connaissant une ménopause prématurée, spontanée ou chirurgicale, la diminution des niveaux d’hormones est encore plus marquée ;
  • en particulier, la diminution des niveaux de testostérone.

  • les femmes souffrant d'une ménopause chirurgicale prématurée sont plus susceptibles de développer une sarcopénie, aussi, vs les femmes ayant eu une ménopause naturelle à 45 ans ou plus.

 

La ménopause chirurgicale prématurée, qui provoque une perte plus brutale et plus complète des hormones ovariennes, notamment les œstrogènes et la testostérone induit ainsi des effets indésirables plus marqués de la perte précoce d’œstrogènes.

 

Les auteurs suggèrent que la douleur et le déclin de la masse musculaire à la fin de la ménopause sont ainsi plus étroitement liés au déficit hormonal qu’à l’âge chronologique seul.


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