RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Chez la femme âgée, même une activité modérée, le réduit de moitié
Jardiner, se promener dans un parc ou étendre sa lessive, ces activités légères pourraient suffire à réduire considérablement le risque de maladie cardiovasculaire chez les femmes âgées de 60 ans et plus. C’est la conclusion de cette étude du National Heart, Lung and Blood Institute (NHLBI/NIH), présentée dans la revue JAMA Network Open, qui estime que ces activités du quotidien permettent de réduire jusqu’à 22% ce risque. Sans non plus déconseiller aux femmes plus âgées de pratiquer une activité ou l’exercice physique d’intensité plus élevée. Car une activité d'intensité modérée réduit le risque de moitié.
Les maladies cardiaques sont la principale cause de décès chez les femmes : près de 68% des femmes âgées de 60 à 79 ans en souffrent. Cette étude nous explique que l’important, a minima, pour réduire ce risque est d’éviter la sédentarité prolongée. « Lorsque nous disons aux gens de bouger, nous le pensons et les preuves à l'appui s’accumulent », explique l’auteur principal, le Dr David Goff, directeur de la Division des sciences cardiovasculaires du NHLBI. Cette étude suggère que pour les femmes plus âgées, tout mouvement contribue à une meilleure santé cardiovasculaire.
Cette étude prospective de 5 ans a suivi plus de 5.861 femmes âgées de 63 à 97 ans, exemptes de tout antécédent cardiovasculaire, afin de d’évaluer l’effet sur la santé cardiovasculaire de ces activités d’intensité légère. Les participantes portaient des accéléromètres qui ont mesuré leurs mouvements 24 heures par jour pendant 7 jours consécutifs. Les accéléromètres ont également été calibrés en fonction de l’âge des participantes afin de pouvoir faire la distinction entre une activité physique légère et une activité physique modérée à vigoureuse.
- Le lien s’avère clair quel que soit le groupe ethnique, et dose-dépendant, car
- plus le niveau d'activité est élevé, plus le risque est réduit. Ces résultats valent quels que soient l'état de santé général, la capacité fonctionnelle ou même l'âge des participantes.
Les chercheurs prévoient de nouveaux essais randomisés pour déterminer si des interventions particulières pourraient augmenter l'activité physique légère chez les femmes âgées et en déduire les implications sur les taux globaux de maladies cardiovasculaires.
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