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STRESS : Courir, la meilleure protection pour nos synapses

Actualité publiée il y a 6 années 2 mois 1 semaine
Neurobiology of Learning and Memory
La course, tout particulièrement, aide le cerveau à conjurer les effets du stress chronique

La course à pieds, tout particulièrement, aide le cerveau à conjurer les effets du stress chronique, souligne cette étude de l’Université Brigham Young (Utah). Si nous sommes nombreux à avoir adopté l’exercice pour mieux gérer le stress, ces nouvelles données, présentées dans la revue Neurobiology of Learning and Memory révèlent comment la course atténue les impacts négatifs du stress chronique sur l'hippocampe, la zone du cerveau responsable de l'apprentissage et de la mémoire. L'exercice apparaît à nouveau comme le moyen le plus simple et le moins coûteux de faire face aux stress du quotidien.

 

A l'intérieur de l'hippocampe, la formation de la mémoire et le rappel s’exercent de façon optimale lorsque les synapses ou les connexions entre les neurones sont renforcées au fil du temps. Ce processus de renforcement synaptique est appelé potentialisation à long terme (LTP).

 

Une question de potentialisation à long terme : le stress chronique affaiblit les synapses, ce qui diminue la LTP et, finalement, affecte la mémoire. Cette étude révèle que lorsque l'exercice -et notamment la course- coexiste avec le stress, les taux de LTP restent stables.

Lorsque des souris ont accès à une roue pendant une période de 4 semaines et courent ainsi en moyenne 5 km par jour et qu’elles sont ensuite exposée à des situations induisant le stress, l’évaluation de leur potentialisation à long terme telle que mesurée par électrophysiologie montre que

  • les souris « entraînées » ont significativement plus de LTP que d’autres souris stressées mais qui ne courent pas ;
  • des souris stressées qui pratiquent l'exercice réussissent aussi bien que des souris non stressées au test du labyrinthe qui reflète la capacité de mémoire ;
  • les souris qui courent font beaucoup moins d'erreurs de mémoire dans le labyrinthe que les souris sédentaires.

Ainsi, c’est une nouvelle étude à confirmer que l'exercice est une « thérapie » viable pour protéger les mécanismes d'apprentissage et de mémorisation des impacts cognitifs négatifs du stress chronique.

 

L’idéal pour améliorer sa performance cognitive serait de ne ressentir aucun stress et de faire de l'exercice. Si nous ne pouvons pas toujours contrôler le stress dans nos vies, nous pouvons contrôler notre pratique de l’exercice, et lutter ainsi contre les effets négatifs du stress sur nos cerveaux.

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