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TOXICITÉ : De l’alu dans les déos ?

Actualité publiée il y a 3 années 7 mois 2 semaines
German Federal Institute for Risk Assessment
Cette nouvelle évaluation conclut à « une quantité significativement moindre d'aluminium absorbée par la peau inférieure aux précédentes estimations (2014) réalisées sur la base de données alors plus limitées (Visuel AdobeStock_128670161).

Les sels d'aluminium sont utilisés dans les déodorants pour bloquer la transpiration et empêcher les mauvaises odeurs. La quantité d'aluminium provenant des déodorants absorbée par la peau est longtemps restée incertaine. Le BfR (Bundesinstitut für Risikobewertung) de l’Institut allemand d’évaluation des risques sanitaires propose aujourd’hui une nouvelle méta-analyse des quelques études portant sur le sujet et conclut à un apport très faible d'aluminium via ces produits, chez l'Homme. Cependant, d'autres sources d'exposition restent possibles...

 

Cette nouvelle évaluation conclut à « une quantité significativement moindre d'aluminium absorbée par la peau inférieure aux précédentes estimations (2014) réalisées sur la base de données alors plus limitées : « À l'époque, nous avions souligné l’incertitude scientifique et le besoin urgent de recherche».

Les déos ne sont pas la principale et la seule source d’exposition

Depuis, 2 études ont été menées chez l’Homme, en 2016 et en 2019. Il existe donc 3 études humaines (2001, 2016 et 2019) portant sur l'absorption cutanée de l'aluminium des déodorants. Les 3 études sont basées sur la mesure de la concentration d'aluminium dans le sang et / ou l'urine. Leur « pertinence scientifique » varie considérablement selon les chercheurs allemands.

Seule l'étude de 2019 apporte des données fiables permettant de conclure sur le taux d'absorption et la biodisponibilité associée de l’aluminium ainsi absorbé. Le BfR conclut, sur la base de ces données qu'une contribution significative des déos à l'exposition totale à l'aluminium est peu probable.

Cela ne signifie pas que nous ne sommes pas exposés

à l’aluminium via d’autres produits d’usage courant. « Ceux qui souhaitent se protéger d'une absorption excessive d'aluminium doivent s'assurer que les aliments et boissons acides et salés n'entrent pas en contact avec l'aluminium » soulignent les chercheurs qui citent les conditionnements, les plaques de cuisson, certains récipients et casseroles.

 

Car, selon les preuves scientifiques actuelles, des niveaux excessifs d'aluminium dans le corps peuvent avoir des effets négatifs sur le système nerveux, les reins et les os.

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