TROUBLE BIPOLAIRE : Le régime cétogène stabilisateur d’humeur ?

Le régime cétogène, selon de précédentes données pourrait bien, lorsqu'il est associé à des médicaments stabilisateurs de l'humeur, contribue à stabiliser un peu plus les symptômes du trouble bipolaire chez les patients jeunes adultes. C’est ce que s’apprête à valider cette équipe de psychologues et de psychiatres de l’University of California - Los Angeles (UCLA).
Le trouble bipolaire est une affection neuropsychiatrique caractérisée par des épisodes maniaques et dépressifs, qui touche environ 1 % de la population. On pense que la génétique pèse de manière importante dans le risque. Environ la moitié des patients répondent très bien à la thérapie par stabilisateurs, comme les sels de lithium, cependant, la réponse au traitement dépend également de la génétique.
Cette étude pilote multisites qui doit valider cet avantage du régime cétogène chez les jeunes adultes atteints de trouble bipolaire, suit en effet des recherches préliminaires ayant montré des améliorations de l'humeur chez les personnes âgées. Chez ce groupe de patients plus âgés atteints de trouble bipolaire, le régime cétogène a montré des améliorations de l'humeur et de la fonction exécutive globale.
Valider l’effet stabilisateur du régime cétogène
L’étude pilote de 16 semaines, va débuter en mars, auprès de 40 jeunes participants âgés de 12 à 21 ans atteints de troubles bipolaires de type 1 (épisodes maniaques ou mixtes dépressifs) et bipolaires de type 2 (au moins un épisode dépressif majeur avec une hypomanie), ou non spécifiés. Les participants seront invités à suivre un régime cétogène de 16 semaines tout en continuant à prendre leurs médicaments stabilisateurs de l’humeur. Les critères sont la dépression, la manie, l’anxiété, la psychose, le fonctionnement psychosocial et la qualité de vie. Des analyses d’échantillons de sang quotidiens vont également suivre les indicateurs métaboliques.
L’étude devra donc valider un peu plus cet effet stabilisateur du régime cétogène.
Mais également le niveau d’observance, chez des patients plus jeunes, de cette thérapie nutritionnelle complémentaire et déjà prometteuse.
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