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ANTIPSYCHOTIQUES : Trouver des solutions contre la prise de poids excessive

Actualité publiée il y a 1 année 11 mois 1 semaine
Aston University
Les antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés, chez de nombreux patients, à une prise de poids parfois très élevée (Visuel Adobe Stock 158605409)

Les antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés, chez de nombreux patients, à une prise de poids parfois très élevée, cette recherche de l’Université d’Aston (Birmingham), suggère des interventions non pharmacologiques permettant de mieux gérer cet effet secondaire du traitement, en particulier chez les patients atteints de schizophrénie.

 

Les antipsychotiques sont largement utilisés dans le traitement de la schizophrénie et d'autres maladies mentales graves. Jusqu'à 80 % des personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire sont en surpoids ou obèses. Des gains de poids allant jusqu'à 33 kg ont été rapportés avec les antipsychotiques. Cette prise de poids a des conséquences dévastatrices : l'espérance de vie est réduite de 20 ans chez les personnes atteintes de schizophrénie, en partie en raison des conséquences de cette prise de poids.

Le diabète est également signalé comme une comorbidité majeure, fréquemment associée aux antipsychotiques de deuxième génération.

Lutter contre « le gain de poids antipsychotique »

Ce programme connu sous le nom de RESOLVE, regroupant des équipes de recherche de l'Université d'East Anglia, d'Oxford, de Cambridge, des universités de Birmingham et du NHS, financé par le National Institute for Health Research britannique (NIHR), mené directement en collaboration avec des patients, vise à comprendre comment, pourquoi, pour qui et dans quels contextes des interventions non pharmacologiques pourraient réduire cette prise de poids induite par les antipsychotiques.

 

Méta-analyse et données patients : les chercheurs combinent, dans le cadre de ce programme, l’analyse des dernières données de la littérature et des données recueillies auprès des patients traités dans les différents établissements participants. L’objectif est en premier lieu de mieux comprendre l’expérience vécue de la prise de poids par les patients, afin de pouvoir développer ensuite des interventions bénéfiques.

 

L'étude RESOLVE va donc permettre à terme d’apporter des solutions personnalisées au gain de poids antipsychotique ainsi qu’une réponse globale à un véritable problème de santé publique.

En effet, il n’existe aujourd’hui aucune option thérapeutique pour lutter contre cet effet indésirable des traitements antipsychotiques. C'est donc une "bonne" initiative.

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