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ARYTHMIE, FIBRILLATION : Quelle efficacité des omega-3 et de la vitamine D ?

Actualité publiée il y a 3 années 10 mois 3 semaines
AHA Scientific Sessions 2020
(Visuel copyright American Heart Association)

Les suppléments d'huile de poisson et de vitamine D sont-ils efficaces pour prévenir la fibrillation auriculaire (FA) ? Cette équipe de nutritionnistes et de cardiologues du Cedars-Sinai Medical Center (Los Angeles).  répond avec cette étude présentée à la dernière Réunion scientifique de l‘American Heart Association.

 

La réponse est mitigée : « En ce qui concerne l’utilisation clinique, ces résultats ne soutiennent pas l'utilisation d'acides gras omega-3 marins ou de vitamine D pour prévenir la FA. Cependant, l’étude apporte la preuve que ces suppléments n'augmentent pas le risque global de FA et semblent être généralement sans danger pour les patients qui prennent ces suppléments pour d'autres raisons ». En d’autres termes, l’étude montre que la prise d'acides gras omega-3 et de suppléments de vitamine D3 n'augmente ni ne diminue le risque de développer une FA.

Un besoin urgent de nouvelles stratégies de prévention de la FA 

La fibrillation auriculaire est un rythme cardiaque rapide et irrégulier causé par des signaux électriques chaotiques dans les cavités supérieures du cœur. C’est la perturbation du rythme cardiaque la plus courante et elle peut entraîner des caillots sanguins, des AVC, une insuffisance cardiaque et d'autres complications cardiaques. Le risque de FA augmente avec l'âge, l'hypertension artérielle et la consommation excessive d'alcool et peut également avoir une composante génétique. Jusque-là, les études d'observation sont parvenues à des conclusions contradictoires, suggérant à la fois des risques et des avantages de l'huile de poisson, une source d'acides gras oméga-3 et de la vitamine D pour la fibrillation auriculaire.

 

Une condition difficile à traiter : la fibrillation auriculaire une fois établie est difficile à traiter, précise l’auteur principal, le Dr Christine M. Albert, du département de cardiologie du Cedars-Sinai Medical Center : « Les options de traitement actuelles ont un taux de succès à long terme limité et comportent des risques importants, et il existe un besoin urgent de nouvelles stratégies de prévention ».


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