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BIODIVERSITÉ et SANTÉ ne seront jamais un luxe

Actualité publiée il y a 1 mois 2 semaines 3 jours
Sustainability for all
Ces chercheurs travaillent sur le concept de « luxury effect » qui sous-entend que les zones les plus riches ont tendance à avoir une biodiversité plus élevée, et une meilleure santé (Visuel Adobe Stock 933038479)

Ces chercheurs travaillent sur le concept de « luxury effect » qui sous-entend que les zones les plus riches ont tendance à avoir une biodiversité plus élevée, et une meilleure santé. Affirmant aujourd’hui que « la biodiversité n’est pas un luxe » ils explorent le lien entre richesse, santé des écosystèmes et santé humaine. Une compréhension plus complexe de la manière dont la richesse et la biodiversité sont corrélées pourrait aider les communautés plus démunies à atteindre les niveaux de diversité associés aux zones plus aisées.

 

Le concept de luxury effect, peut s’appliquer à la santé, à l’espérance de vie, comme à la biodiversité. De nombreuses études ont démontré les liens entre des niveaux socio-économiques moins élevés et un risque accru de maladies chroniques, par exemple. Les chercheurs ont compris depuis longtemps que les zones les plus riches ont également tendance à avoir une biodiversité plus élevée. Cependant, les mécanismes par lesquels la richesse se traduit en biodiversité puis en facteurs de santé ont été relativement peu explorés.

« La biodiversité n’est pas un luxe, c’est un objectif à atteindre et à entretenir dans les villes »

Les experts relèvent que la biodiversité n’est pas seulement un sous-produit passif de la richesse, elle interagit avec les différentes pressions et systèmes sociaux. L’analyse des caractéristiques communes des zones de biodiversité, des processus qui favorisent la biodiversité et des structures sociales qui permettent à ces processus de se produire, permet de comprendre comment la nature est façonnée par les actions humaines dans un contexte de pressions sociales. En d’autres termes, que ce soit en matière de biodiversité ou de santé, il y a les organisations et les décideurs qui prennent des décisions sur l’utilisation et la gestion des ressources et des utilisateurs qui décident de ce qu’ils veulent en faire.

 

4 facteurs sociaux déterminent la manière dont un individu, un groupe cou une organisation peut influencer la biodiversité : le pouvoir, les objectifs, le contexte social/écologique et l’effort. Chacun de ces facteurs peut influencer le développement de la biodiversité et peut expliquer l’effet de luxe. Ce cadre de réflexion théorique suggère à chaque groupe d’individu ou à chaque type d’organisation, une feuille de route optimisée vers la biodiversité :

les communautés moins riches devront déployer de grands efforts et solliciter l’organisation collective.

Le message des scientifiques est que finalement chaque habitant peut apporter sa pierre à la biodiversité comme chaque usager de santé peut influencer la santé publique

« même sans beaucoup d’argent ».

 

La voie passe pour les plus démunis par les groupes communautaires depuis longtemps : ils s’organisent pour surmonter le handicap de la richesse par l’effort.

« La biodiversité est réalisable et les gens ont le pouvoir de la créer ensemble ».


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