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CANCER du POUMON : Le physique détermine le risque et le pronostic

Actualité publiée il y a 4 années 10 mois 1 jour
Cancer
La condition physique est déterminante et sur le risque de cancer du poumon et du cancer colorectal et sur le pronostic, en cas de diagnostic

La condition physique est déterminante et sur le risque de cancer du poumon et du cancer colorectal ainsi que sur leur pronostic, en cas de diagnostic, confirme cette étude de l’Université Johns Hopkins (Baltimore). Les conclusions, présentées dans la revue Cancer montrent, en effet, que les patients les plus en forme avant le diagnostic de cancer bénéficient d’une survie nettement améliorée vs ceux qui avaient une mauvaise condition physique. Si ce résultat semble a priori peu surprenant, l'ampleur de la réduction du risque en cas de bonne forme physique est quant à elle tout à fait frappante.

 

Un risque de décès réduit respectivement de 44% à 89% à 7 ans : Il existe d’ailleurs peu de données sur la relation entre la condition cardiorespiratoire et le risque et la mortalité par cancer du poumon et par cancer colorectal. L’équipe du Dr Catherine Handy Marshall a suivi 49.143 patients ayant subi un test d'effort entre 1991 et 2009 pendant une médiane de 7,7 ans. L’étude la plus importante du genre et la première aussi à impliquer des femmes montre un risque réduit de 60 à 77% de cancer colorectal et du poumon chez les participants à condition physique la plus élevée. Parmi les participants développé un cancer du poumon/colorectal, les participants les plus en forme présentent un risque de décès réduit respectivement de 44% et de 89% sur la période de suivi.

La condition physique est confirmée comme un facteur clé de pronostic dans plusieurs cancers

Cette large cohorte, de participants multi-éthniques des 2 sexes montre toute l’importance de la condition physique -et donc d’un facteur évitable- dans le risque de cancer, un bénéfice qui vient s’ajouter bien sûr à ceux déjà très documentés sur la santé cardiovasculaire et métabolique.

Des études supplémentaires sont d’ores et déjà planifiées pour déterminer si l'amélioration de la condition physique peut influer sur les taux de risque et de décès d’autres types de cancer.

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