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COMPLÉMENTAIRE SANTÉ : Le partenaire indispensable d'une santé responsable

Actualité publiée il y a 4 années 3 mois 2 semaines
Soins de Santé
Ce 100% Santé ne sera pas possible sans un partenariat étroit entre complémentaires et professionnels de santé

Si de nombreux pays nous envient notre couverture Santé, un Français sur 4 reste contraint au report de soins et renonce chaque année à un acte médical ou à un dispositif de santé, voire l’abandonne pour des années. A l’heure de la « presque » généralisation de la complémentaire Santé et dans la perspective de 2021 du « 100% Santé », les complémentaires ont une responsabilité croissante à assumer dans cet accès des Français à des soins de qualité, quels que soient leur âge, leur état de santé ou encore leur secteur d’activité.

95 % de la population est couverte par un contrat de complémentaire santé (1): la France bénéficie comme quelques rares pays dont le Japon et le Canada, d’une assurance sociale publique (l’Assurance Maladie) et d’assurances privées (Organismes complémentaires) qui assurent la couverture d’une partie du reste à charge des dépenses de santé des ménages (2). Depuis 2016, la Loi ANI a généralisé la complémentaire santé à tous les salariés du privé (3), les fonctionnaires bénéficient d’une complémentaire santé avec la participation financière de leur employeur et, depuis peu, les personnes aux revenus les plus modestes disposent de la complémentaire santé (CMU-c) à moins d’un euro par jour, avec un niveau élevé de garanties (4). Enfin, de nombreuses complémentaires, comme la complémentaire santé MAAF, proposent des formules ajustables, adaptées aux besoins et au budget, aux travailleurs non-salariés (TNS) libres de faire eux-mêmes le choix d'une mutuelle pour assurer leur santé et celle de leur famille.

 

Reste à charge et report de soins : les complémentaires financent 13% de la consommation de soins et de biens médicaux (1). Cependant le reste à charge pour les ménages varie en fonction de leur activité et de leur tranche d’âge entre 20 et 25% de leurs dépenses de santé ce qui représente 260 à 500 euros/an et par ménage (5). Ce reste à charge concerne essentiellement certains dispositifs (Optique, prothèses, orthèses et pansements)- pour lesquels la couverture des complémentaires est considérable (environ 38% des dépenses). Le renoncement à ces dispositifs reste fréquent pour des raisons majoritairement financières (reste à charge, avance de frais, absence de complémentaire santé ou couverture complémentaire inadaptée). Ainsi, parmi les soins les plus fréquemment reportés, on retrouve les soins dentaires prothétiques, les soins ophtalmologiques (consultations ou achats d’optique).

 

Les complémentaires ont un rôle clé à jouer dans l’accès de tous les Français à des soins de qualité, en particulier dans ces secteurs de l’audiologie, de l’optique et du dentaire, où les taux de renoncement sont les plus élevés. Des secteurs où les dépenses de santé risquent fort d’augmenter, en raison du vieillissement de la population. Ainsi, tous les acteurs ont aujourd’hui une responsabilité dans l’accès à des soins de qualité : il appartient aux entreprises publiques et privées et aux usagers d’opter pour des complémentaires santé « responsables », c’est-à-dire qui assurent une couverture complémentaire minimale (ticket modérateur, forfait journalier illimité...) pour une cotisation indépendante de l’état de santé des assurés. Mais demain, à l’horizon 2021, les complémentaires santé devront également élargir leur couverture santé en audiologie, en optique et en dentaire, et proposer, dans le cadre du 100% Santé, des paniers de soins et d’équipements de qualité sans reste à charge pour l’assuré.

 

Ce 100% Santé ne sera pas possible sans un partenariat étroit entre complémentaires et professionnels de santé : c’est grâce à cette collaboration, que les Français pourront bientôt disposer d’une totale égalité d’accès à des soins et des équipements de qualité.

 

 

 

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