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DÉPRESSION : Les plus âgés préfèrent en souffrir en silence

Actualité publiée il y a 3 années 4 mois 1 semaine
GeneSight Mental Health Monitor
Les deux tiers des personnes âgées « avouent » ne pas traiter leur dépression et préférer « souffrir en silence » (Visuel Fotolia 170950678)

Les deux tiers des personnes âgées « avouent » ne pas traiter leur dépression et préférer « souffrir en silence », révèle cette enquête nationale, GeneSight® Mental Health Monitor, soutenue par Myriad Genetics, Inc. Un répondant sur 3 âgé de 65 ans souffrant de symptômes dépressifs ne consulte pas et pense pouvoir simplement « s'en sortir », sans traitement.

 

Myriad Neuroscience, une filiale de Myriad Genetics, est spécialisée dans les tests pharmacogénomiques, dont le test GeneSight®, qui analyse les variations génétiques cliniquement importantes qui peuvent avoir un impact sur la façon dont un patient métabolise et répond à certains médicaments psychiatriques. Les résultats du test fournissent aux cliniciens des données sur les ajustements nécessaires des traitements de manière à obtenir une meilleure réponse du patient et à limiter le risque d’effets secondaires.

Oui, la dépression est « une vraie maladie » qui doit être traitée

Parmi les principaux résultats du sondage :

  • environ un tiers des personnes de plus de 65 ans pensent être atteintes de dépression et reconnaissent que la dépression interfère avec leurs relations et leur capacité à pratiquer des activités ;
  • 61% des répondants (ici américains) âgés de 65 ans ou plus qui pensent souffrir de dépression ne vont pas rechercher de traitement ;
  • 60% des répondants qui pensent souffrir de dépression, pensent aussi que « le problème n’est pas si grave » ;
  • 39% pensent pouvoir gérer la dépression sans l'aide du médecin ;
  • 33% des répondants qui pensent souffrir de dépression pensent pouvoir s’en sortir par eux-mêmes.

 

Un déni plus fréquent chez les plus âgés ? Ce comportement face à la dépression est analysé comme spécifique à la génération des plus âgés, qui présente « une réticence à parler de santé mentale ce qui les empêche d'aller rechercher l'aide dont ils ont besoin ». Cette analyse prend toute son importance, avec l’épidémie de COVID-19 qui exacerbe la solitude et les troubles de la santé mentale, commente le Dr Mark Pollack, médecin-chef de Myriad Neuroscience, créateur du test GeneSight : « les gens vont chercher un traitement pour des maladies comme les maladies cardiaques, l'hypertension ou le diabète, mais pas pour la dépression. Pourtant, la dépression est également une maladie qui peut et doit être traitée ».

 

Non, la dépression ne fait pas partie du vieillissement normal ! « S’il est communément admis que la dépression fait partie du vieillissement normal, ce n'est pas le cas», explique le Dr Parikshit Deshmukh, PDG de Balanced Wellbeing LLC (Floride), un prestataire de santé et de services de psychiatrie et de psychothérapie. « Nous constatons que les personnes âgées ont tout particulièrement beaucoup de difficulté à admettre qu'elles souffrent de dépression. Lorsqu'elles l'admettent, elles hésitent à commencer un traitement pour toute une série de raisons ».

 

L’idée, derrière ce sondage, est de démontrer l’utilité de tests -tels que le test GeneSight- qui peuvent faire la différence, soulignent les auteurs, pour prendre la bonne décision thérapeutique.

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