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DERMATITE ATOPIQUE : Des biomarqueurs prédictifs sur la joue du nourrisson

Actualité publiée il y a 1 mois 4 semaines 1 jour
The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice
Cette étude identifie des biomarqueurs cutanés sur les joues chez le nourrisson, prédictifs de la dermatite atopique avant même l'apparition des symptômes (Visuel Adobe Stock 214797551)

De nombreuses recherches visent au diagnostic précoce de la dermatite atopique chez l'enfant : cette nouvelle étude, menée par une équipe de biologistes et de dermatologues du National Jewish Health (Denver, Colorado) identifie des biomarqueurs cutanés sur les joues chez le nourrisson, prédictifs de la dermatite atopique avant même l'apparition des symptômes. Cette nouvelle approche, présentée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, ouvre la voie à des interventions plus précoces et à des stratégies préventives pour les nourrissons à risque de développer une dermatite atopique, la maladie cutanée chronique la plus courante en population générale.

 

Ces modifications précoces de la barrière cutanée caractéristiques de l'apparition future de l'eczéma, ou dermatite atopique (DA), bien avant l'apparition des symptômes cliniques sont observables sur la joue des bébés, donc de manière non invasive. Les auteurs notent que ces altérations sont observables sur la joue, une zone exposée et vulnérable de la peau du nourrisson, bien avant de pouvoir être observées sur d’autres parties du corps, sur l'avant-bras par exemple.

Des signes cutanés prédictifs dès le premier mois de vie

L’étude analyse des échantillons de peau de 18 nourrissons au cours de leur premier mois de vie, puis à 3 mois, à l'aide d'un ruban adhésif mini-invasif pour évaluer la couche cornée, la couche la plus externe de la peau. 8 bébés ont développé une dermatite atopique avant l'âge d'1 an.

 

« Ces résultats suggèrent que les bases de la dermatite atopique sont déjà posées dès le premier mois de vie, en particulier au niveau de la joue », conclut l’un des auteurs principaux, le Dr Jessica Hui, allergologue et immunologiste pédiatrique au National Jewish Health :

« En identifiant ces biomarqueurs cutanés précoces,

nous pourrons développer des stratégies pour prévenir la maladie avant même l'apparition des symptômes ».

L’analyse des données maternelles révèle également le rôle des influences maternelles et environnementales, suggérant que les expositions pendant la grossesse pourraient avoir un impact sur la barrière cutanée du nourrisson.

 

L’examen spécifique de la peau des joues, en raison de sa maturation tardive, de son exposition fréquente aux allergènes t de son statut de site fréquent de dermatite pourrait permettre de fixer un nouvel agenda pour l'évaluation du risque de dermatite chez le nourrisson.


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