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DIABÈTE : Le risque diminue toujours avec l’IMC

Actualité publiée il y a 4 années 3 mois 1 semaine
PLoS Medicine
Même en cas d’antécédents familiaux soit de facteurs de risque génétiques de prise de poids, plus mince on est et plus faible est le risque de développer un diabète de type 2.

Un IMC inférieur signifie toujours un risque de diabète plus faible, même chez les personnes qui ne sont pas en surpoids, souligne cette étude d’une équipe de l'Université de Stanford, présentée dans la revue PLoS Medicine. En d’autres termes, même en cas d’antécédents familiaux, de facteurs de risque génétiques de prise de poids, plus mince on est et plus faible est le risque de développer un diabète de type 2.  

 

Les interventions de perte de poids ont bien confirmé leurs bénéfices dans la réduction du risque de diabète de type II chez les personnes à risque élevé et prédiabétiques, mais n’ont que rarement été étudiées chez les personnes à faible risque de diabète. Pourquoi d’ailleurs, devrait-on perdre du poids en cas d’IMC <25 ? Ces chercheurs qui ont regardé l'association entre l'IMC, les antécédents familiaux de diabète et le diabète de type II concluent néanmoins à la continuité de l'avantage lié à la réduction de l’IMC en matière de réduction du risque de diabète. En d'autres termes, cet avantage se poursuit même en deçà d’un IMC « normal ».

Un IMC faible à vie est la meilleure des protections contre le diabète

L’analyse a porté sur les données de 287.394 participants inscrits à la Biobank britannique de 2006 à 2010 alors qu’ils avaient entre 40 et 69 ans.

  • Près de 5% des participants avaient un diagnostic de diabète de type II ;
  • la prévalence du diabète a été confirmée comme étant associée à un IMC plus élevé, des antécédents familiaux de diabète de type II et des facteurs de risque génétiques ;
  • une réduction de 1 kg / m2 de l'IMC est associée à une réduction 37% du risque de diabète de type II chez les personnes n’étant pas en surpoids, ayant donc un IMC < 25 et sans antécédents familiaux de diabète ;
  • cette réduction du risque est comparable (et même supérieure) à celle liée la même réduction d’IMC chez les personnes obèses ayant des antécédents familiaux (21% vs 37%).

 

 

 

Quelles implications ? Ces résultats suggèrent que tout le monde peut réduire considérablement son risque de diabète de type 2, par la perte de poids. Avec des limites de perte de poids, bien sûr en cas d’IMC déjà faible.  Mais ce qui est certain -et déjà connu- c’est qu’un IMC faible à vie protège contre le diabète, ce qui n’implique donc pas dans ce cas, l'effort de perte de poids !

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