DIABÈTE : L'exercice, c’est meilleur l'après-midi
Ce n’est pas la première étude à le dire, pratiquer l’exercice plutôt l'après-midi améliore encore plus le contrôle glycémique chez les patients atteints de diabète de type 2. Cette nouvelle analyse de l'étude Look AHEAD, menée au Brigham and Joslin Diabetes Center, confirme, dans la revue Diabetes Care, des réductions de glycémie plus importantes chez les participants physiquement actifs l'après-midi vs leurs homologues, plus actifs à d'autres moments de la journée.
En ce qui concerne le diabète de type 2, on connait l’efficacité, sur le contrôle de la glycémie, des interventions sur le mode de vie, comme une alimentation saine et un programme d'activité physique régulier. Cette nouvelle analyse d’essai contrôlé randomisé a évalué si l'activité physique à certains moments de la journée était associée à des niveaux différents d’amélioration du contrôle de la glycémie. « Nous montrons que les adultes atteints de diabète de type 2 ont tout intérêt à être plus actifs l'après-midi », commente l’un des auteurs principaux, le Dr Jingyi Qian, de l'hôpital Brigham. « Nous savons que l'activité physique est bénéfique,...»
« mais le moment de l'activité compte aussi ».
Les recommandations pour les patients diabétiques comprennent la pratique d’une activité physique régulière comme méthode de gestion de leur glycémie. L’exercice physique peut, en effet, contribuer à réduire le risque de maladie cardiaque, de troubles visuels, de maladie rénale et d’autres comorbidités du diabète de type 2.
L’étude des données de plus de 2.400 participants équipés d'accéléromètre afin de suivre leur pratique de l'activité physique confirme que :
- les participants qui se livrent à une activité physique modérée à vigoureuse plutôt l'après-midi présentent la plus forte réduction de la glycémie ;
-
cette réduction de la glycémie est maintenue au moins 4 ans chez ces participants ;
- enfin, ce même groupe de patients est aussi celui qui a la probabilité la plus élevée de pouvoir arrêter les médicaments hypoglycémiants/antidiabétiques.
Seule limite de l’étude, elle n’a pas pris en compte certains facteurs de confusion majeurs, comme le sommeil et l'apport alimentaire. Ces premières conclusions engagent néanmoins à mieux comprendre les mécanismes biologiques qui soutiennent cette association, entre l'heure de l’activité physique au cours de la journée et le contrôle de la glycémie. Cependant, le rôle de l’horloge biologique est fortement probable.
« Le timing de l’activité a de l'importance », concluent les chercheurs, qui suggèrent d'inclure cette donnée, dans les directives et les recommandations personnalisées.
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