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DIAGNOSTIC ANTÉNATAL: L’ARN du sperme du père prédit la santé de ses futurs enfants

Actualité publiée il y a 6 années 3 mois 2 semaines
L’ARN du sperme du père peut permettre de prédire la santé de ses futurs enfants
Analyser l’ARN du sperme du père peut permettre de prédire la santé de ses futurs enfants

Analyser l’ARN du sperme du père peut permettre de prédire la santé de ses futurs enfants, révèle cette recherche d’une équipe de la Wayne State University (Detroit), présentée dans la revue Systems Biology in Reproductive Medicine. Une étape à ce stade encore expérimentale, mais qui pourrait permettre, dans l’avenir, par l’analyse du sperme du père, de prévenir, chez l’enfant, les principaux risques de maladie ainsi identifiés.

 

L’auteur principal, le Dr Stephen A. Krawetz, professeur de thérapie fœtale et de diagnostic au Service d'obstétrique et de gynécologie montre ici, avec son équipe, que l'ARN présent dans le sperme masculin est non seulement un facteur prédictif d'une naissance vivante réussie, mais aussi de la santé des enfants à naître : « les ARNs du sperme délivrés à l'œuf participent non seulement aux résultats de naissance, mais apportent des données précieuses sur la santé possible de chaque enfant ».

 

Lors de la fécondation, les spermatozoïdes fournissent un génome structurellement distinct, ainsi qu'un complément d'acides ribonucléiques, ou ARNs, et des protéines à l'ovule immature. L’équipe caractérise ici les éléments d'ARN du sperme en se concentrant sur les gènes spécifiques déjà documentés comme associés à la maladie. Au total, les chercheurs passent en revue près de 280.000 éléments d'ARN de spermatozoïdes ou fragments de gènes à séquence codante (short exon-sized sequences, or SREs), associés à des maladies. Ces SREs peuvent caractériser un phénotype non seulement de l'état actuel de santé du père mais aussi de sa contribution à la santé future de l'enfant.

 

Prévoir le phénotype Santé de l’enfant à naître : si cette recherche est, à ce stade, très expérimentale, mais, dans l’avenir, en identifiant les SRE mutés ou modifiés, et donc un « phénotype de santé », les chercheurs et les médecins pourraient non seulement prévoir les risques de maladies chez l’enfant à naître, et, à partir de là, trouver des moyens de les prévenir.

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