FATIGUE MENTALE ? Les secrets de l’abandon ou de …la persévérance

L’étude est basée sur des expériences menées avec 18 femmes et 10 hommes volontaires en bonne santé invités à accomplir des tâches visant à exercer leur mémoire alors qu’ils passaient une IRM fonctionnelle. L’équipe observe, en cas de fatigue mentale, une augmentation de l'activité dans 2 zones du cerveau qui interagissent pour réagir, et peut-être réguler, le cerveau lorsqu'il se sent fatigué et lorsqu’il cesse ou poursuit son effort mental.

• Au-delà de l’identification de ces 2 zones, ces expériences, conçues pour aider à détecter divers aspects de la fatigue cérébrale, pourraient permettre aux médecins de mieux évaluer et traiter les patients souffrant d'un épuisement mental extrême.

Globalement, les résultats des tests ont révélé une augmentation de l'activité et de la connectivité dans ces 2 zones cérébrales lorsque les participants ressentaient de la fatigue cognitive :

1. l'insula droite, une zone cérébrale profonde associée à la sensation de fatigue,
2. le cortex préfrontal latéral dorsal,

• ces 2 zones étant situées de part et d'autre de la région du cerveau qui contrôle la mémoire de travail ;
• chez chacun de ces participants, l'activité dans les 2 zones cérébrales pendant la fatigue cognitive a augmenté de plus de 2 fois par rapport aux mesures de base.

L’étude identifie ainsi,

des zones cérébrales clés « de l’abandon ou de la persévérance ».

Les deux zones du cerveau pourraient collaborer pour décider d'éviter un effort cognitif accru, à moins que davantage d'incitations ne soient offertes.

 « Maintenant que nous avons probablement identifié certains des circuits neuronaux responsables de l'effort cognitif chez les personnes en bonne santé, nous devons étudier comment la fatigue se manifeste dans le cerveau des personnes atteintes de ces affections ».

Enfin, les chercheurs concluent qu’il pourrait être possible d'utiliser des médicaments ou une thérapie cognitivo-comportementale pour lutter contre la fatigue cognitive.