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GAZ INTESTINAUX : Presque personne n’est épargné

Actualité publiée il y a 2 années 5 mois 3 semaines
UEG Week 2021
S’ils s’avèrent plus fortement associés à une augmentation du stress, de l'anxiété et de la dépression et à une mauvaise qualité de vie, les gaz intestinaux, quelle que soit leur nature, n’épargnent quasiment personne (Visuel Fotolia 37681811)

S’ils s’avèrent plus fortement associés à une augmentation du stress, de l'anxiété et de la dépression et à une mauvaise qualité de vie, les gaz intestinaux, quelle que soit leur nature, n’épargnent quasiment personne, conclut cette enquête, la première du genre, présentée lors de la semaine scientifique de l’United European Gastroenterology (UEG). Ainsi, en moyenne 3 symptômes liés aux gaz intestinaux, affectent chacun ou presque au quotidien.  

 

L'enquête, menée par des scientifiques du Rome Foundation Research Institute (US) en collaboration avec Danone Nutricia Research France, a interrogé près de 6.000 participants aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Mexique, ce qui constitue un échantillon représentatif de personnes âgées de 18 à 99 ans. Les participants ont rempli un questionnaire en ligne sur les gaz intestinaux, validé par des gastro-entérologues. L’objectif était de mesurer la présence et la gravité de 7 symptômes liés aux gaz intestinaux au cours des dernières 24 heures. Les chercheurs ont également collecté des informations sur l'indice de masse corporelle, la pratique de l’exercice, le bien-être émotionnel et la qualité de vie des participants.

 

L’analyse révèle que :

  • les flatulences constituent le problème le plus fréquemment signalé en population générale,

affectant ainsi 8 adultes sur 10. 81,3 % en connaissent sur une période de 24 heures ;

  • les autres symptômes liés aux gaz comprennent :
  • les gargouillements dans l'estomac : 60,5 %
  • les éructations : 58 %
  • une mauvaise haleine ou halitose : 48,1 %
  • l’aérocolie et la distension intestinale : 40%
  • les ballonnements 38 %.
  • En moyenne, les participants éprouvant ce type de symptômes en éprouvent 3 différents au cours des 24 dernières heures ;
  • seulement 11,1% des répondants déclarent n’éprouver aucun symptôme intestinal gazeux.

 

Des scores de symptômes gazeux intestinaux plus élevés apparaissent corrélés à :

 

  • des scores de santé mentale et de qualité de vie inférieurs selon une échelle de référence. Ainsi, des niveaux de stress plus élevé, l'anxiété et la dépression sont associés à davantage de symptômes gazeux gastro-intestinaux ;
  • cependant, ces scores n’apparaissent pas corrélés au poids ou à l’IMC ;
  • enfin l’association inverse reste faible avec la quantité d'exercice pratiquée.

 

Les personnes plus jeunes de 18 à 34 ans et de 35 à 49 ans sont les « premières victimes » des gaz intestinaux. Ces 2 groupes d’âges présentent des scores de 24 et 22,6 respectivement, vs 12,7 pour les 50-64 ans et 8,6 pour les plus de 65 ans. Les personnes vivant au Mexique présentent également des scores plus élevés pour les 7 symptômes de gaz renseignés par l’enquête.

 

L'auteur principal, le professeur Olafur Palsson du département de médecine de l'Université de Caroline du Nord commente ces résultats :

« la découverte la plus remarquable et la plus surprenante est que presque tous les adultes ressentent ces symptômes quotidiens gazeux gastro-intestinaux ».

Un résultat à ne pas négliger, d’autant que ces symptômes restent « tabou » : ces symptômes affectent le bien-être général et en éprouver plusieurs, tout le temps est associé à des niveaux plus élevés de dépression, d'anxiété et de stress, ainsi qu'à une altération élevée de la qualité de vie.

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