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GÉNOME: Il révèle comment chaque maladie est associée à un mode de vie

Actualité publiée il y a 8 années 7 mois 3 semaines
PLoS Genetics

Les études d'association pangénomique (GWAS) permettent aujourd’hui d’identifier de nombreuses variantes associées à des habitudes de vie et à l'état de santé. Ces variants génétiques identifiés peuvent refléter l'effet de facteurs de risque modifiables liés au mode de vie mais aussi des effets génétiques directs. Cette équipe de l’Université de Bristol tente de faire la part des choses sur la base d’exemples de comportements, avec le tabac et l'alcool. Dans ces deux cas d’espèce, des variants génétiques permettent de prédire des phénotypes comportementaux. Des implications donc pour l'interprétation de ces nouvelles données génétiques, de plus en plus facilement accessibles.

Les études d'association pangénomiques (GWAS) balayent l'ensemble du génome pour identifier les variants génétiques. Elles permettent d'identifier les voies biologiques et les changements génétiques et cellulaires qui peuvent être liés au développement d'une maladie. Ces études sur le génome pourraient aider à identifier les risques liés aux comportements de mode de vie pour différentes maladies. L'exemple est donné d'études d'association pangénomiques qui ont retracé chez des sujets atteints de cancer du poumon des variants génétiques associés à un tabagisme élevé.


Les chercheurs de l'Université de Bristol et de l'Université d'Oxford font un bilan des connaissances concernant ces différents prédicteurs génétiques du mode de vie : « Nous connaissons déjà des variants permettant de prédire le tabagisme, l'alcool ou la caféine et des recherches sont en cours sur les variants associés à la consommation de cannabis. Au fil des études, nous serons capables d'associer à la plupart des maladies chroniques des variants associés à des facteurs de risque modifiables en cause dans la maladie. Ces données pourront contribuer à l'élaboration d'interventions plus efficaces et mieux ciblées".

Des découvertes qui soulignent l'intérêt de ces grandes études génétiques qui permettent certes d'identifier les facteurs de risque biologiques de la maladie, mais aussi les facteurs de risque comportementaux.


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