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HORLOGE BIOLOGIQUE : Son décalage altère aussi la cognition

Actualité publiée il y a 6 mois 3 semaines 6 jours
PLoS ONE
Le décalage des rythmes circadiens peut également entraîner des taux plus élevés de déficience cognitive (Visuel Adobe Stock 635531314)

Cette très large étude menée autour du travail posté, montre que le décalage des rythmes circadiens peut également entraîner des taux plus élevés de déficience cognitive. Ces nouvelles données, publiées dans la revue PLoS ONE, appellent à de nouvelles recherches pour identifier les voies moléculaires à la base de ces mécanismes.

 

L’étude a suivi 47.811 participants et rapproché les données autodéclarées sur l'emploi et les horaires de travail des scores aux tests cognitifs. L’analyse révèle que :

 

  • 21 % des participants ont été exposés à une forme ou une autre de travail posté au cours de la vie ;
  • des taux accrus respectivement de 79 %  et de 53 % de déficience cognitive

sont observés chez les participants exposés au travail de nuit au cours de leur emploi actuel ou au cours de leur emploi le plus long vs les participants n’ayant travaillé que durant la journée ;

  • le travail de nuit s’avère plus particulièrement associé à une altération de la mémoire, le travail par quart étant plutôt associé à une altération de la fonction exécutive.

 

Ainsi, la perturbation du rythme circadien due au travail posté a bien un impact cognitif négatif, ce qui justifie une enquête plus approfondie, écrivent les chercheurs : « nos résultats suggèrent un lien entre l’exposition au travail posté et une altération de certaines fonctions cognitives. La perturbation de l’horloge pourrait jouer un rôle dans la neurodégénérescence ».

 

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