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ISOLEMENT : Le stress psychosocial effrite aussi la santé des os

Actualité publiée il y a 9 mois 3 semaines 1 jour
ENDO 2023
L'isolement social, qui induit un stress psychosocial, peut entraîner aussi une réduction de la qualité et de la santé des os (Visuel Adobe Stock 159002280)

C’est une nouvelle conséquence sanitaire probable de la pandémie, et des mesures de distanciation sociale : l'isolement social, qui induit un stress psychosocial, peut entraîner aussi une réduction de la qualité et de la santé des os, démontre cette équipe d’experts, qui présente ses travaux lors d’ENDO 2023, la Réunion annuelle de l'Endocrine Society (Chicago).

 

L’auteur principal, le Dr Rebecca Mountain, du MaineHealth Institute for Research à Scarborough (Maine), relève que « l'isolement social est une forme puissante de stress psychosocial et constitue un problème de santé publique croissant, en particulier chez les personnes âgées. Même avant le début de la pandémie COVID-19, qui a considérablement augmenté la prévalence de la solitude, les chercheurs s'inquiétaient déjà des conséquences sanitaires de l’isolement ». Et si on sait que l'isolement social est associé à un risque accru de nombreux problèmes de santé dont de troubles de santé mentale, de maladie chroniques et de décès, son association avec la perte osseuse a rarement été documentée.

 

Quelques recherches, rappelées par les chercheurs, ont démontré que, plus largement, les facteurs de stress psychosociaux et les troubles de santé mentale associés, sont des facteurs de risque majeurs d'ostéoporose et de fracture, en particulier chez personnes âgées.

Quand isolement social rime avec perte de densité osseuse

L’étude, menée sur des souris adultes soumises à l'isolement social vs logement groupé (4 souris par cage) pendant 4 semaines, révèle que :

  • l'isolement social entraîne en effet des réductions significatives de la qualité des os, dont une réduction de la densité minérale osseuse.
  • Le constat est « curieusement » fait chez les souris mâles, mais pas chez les souris femelles, qui semblent compenser à l’aide de différents mécanismes.

 

Les chercheurs prévoient maintenant de valider ces résultats chez l’Homme et de décrypter les mécanismes de la contribution de l'isolement social à la perte osseuse.

 

Avec des implications cliniques clés alors que nous sommes aux prises avec les impacts à long terme de l'augmentation de l'isolement social lié à la pandémie.

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