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LIPOPROTÉINE A : Le nouveau traitement qui réduit ses niveaux

Actualité publiée il y a 1 année 12 mois 1 jour
NEJM
Un nouveau traitement réduit les taux de lipoprotéine(a) chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires (Visuel Adobe Stock 17684606)

Cet essai clinique, mené au Brigham and Women's Hospital révèle qu'un nouveau traitement réduit considérablement les taux de lipoprotéine(a) chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. La lipoprotéine(a) a une structure voisine de la lipoprotéine de basse densité « LDL » et constitue également un facteur de risque d’événement cardiovasculaire. L’essai publié dans le New England Journal of Medicine soutient, chez les patients à niveaux élevés, l’utilisation de doses élevées de médicament olpasiran. Ce traitement induit en effet une réduction de ces niveaux jusqu’à 95 %.

 

La lipoprotéine(a) est un type particulier de « mauvais cholestérol »

documenté comme facteur possible de maladies cardiaques. Il n'existe à ce jour aucun traitement pharmacologique approuvé pour diminuer la concentration de lipoprotéine(a) dans le sang.

Une réduction jusqu'à 95% des taux de lipoprotéine A

L'olpasiran est un médicament expérimental qui réduit la concentration de lipoprotéine(a) en dégradant l'ARN qui code pour une protéine essentielle de la molécule. L’équipe de Boston a mené cet essai clinique de phase 2, randomisé et contrôlé par placebo sur l'olpasiran chez des patients atteints d'une maladie cardiovasculaire établie afin d'évaluer son innocuité et sa tolérabilité, et d'identifier le dosage optimal pour réduire les niveaux de lipoprotéine(a).

 

L'essai est mené auprès de 227 patients ayant reçu l'une des 4 doses d'olpasiran et auprès de 54 témoins (placebo). L’analyse constate que :

  • les patients ayant reçu des doses plus élevées d'olpasiran présentent une baisse de plus de 95 % de leurs niveaux de lipoprotéine (a) sur 36 semaines vs placebo ;
  • aucun effet secondaire grave n’a été recensé, hormis, chez un participant, un gonflement occasionnel au site d'injection.

 

Ces résultats qui font état d’une réduction drastique et durable de la lipoprotéine (a) soutiennent le lancement d’un essai plus large de phase III qui va évaluer définitivement aussi si la réduction de la lipoprotéine (a) induit de meilleurs résultats cardiovasculaires.


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