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MICROBIOME VAGINAL : Il détermine la santé sexuelle

Actualité publiée il y a 4 années 5 mois 20 heures
Menopause
Le microbiome vaginal est un marqueur clé de la santé sexuelle pendant la ménopause

Le microbiome vaginal est un marqueur clé de la santé sexuelle, en particulier pendant la ménopause, relève cette étude de la Harvard Medical School et du Massachusetts General Hospital (MGH), à paraître dans la revue Menopause. Des données d’analyse des communautés microbiennes vaginales qui ouvrent des stratégies efficaces visant à augmenter le nombre de « bonnes » bactéries pour réduire le pH vaginal et améliorer la santé sexuelle.

 

Certaines espèces de bactéries sont réellement nécessaires au maintien de la santé vaginale, écrivent ces chercheurs. Cependant, la transition ménopausique perturbe souvent l'équilibre bactérien naturel en réduisant les niveaux de bactéries saines et bénéfiques, et en augmentant le pH vaginal. Un déséquilibre qui favorise le développement d’infections urogénitales et d’autres problèmes de santé vaginale. L'étude met en exergue l’importance des modes de colonisation bactérienne vaginale et suggère de nouvelles stratégies pour rétablir l’équilibre du microbiome vaginal.

Rééquilibrer le microbiome vaginal permet de prévenir infections et inconfort à la ménopause

Microbiome et santé vaginale : la communauté de microbes qui colonise le vagin a de profondes répercussions sur la santé génésique et sexuelle. Le genre bactérien Lactobacillus domine dans les vagins en bonne santé, et protège les femmes des infections urogénitales en maintenant un pH bas inférieur à 4,5. Ces bactéries sont également associées à un risque plus faible d'acquisition du VIH, d'infections bactériennes transmissibles sexuellement et d'infections persistantes à HPV chez les femmes non ménopausées.

 

Ménopause et déséquilibre microbien : après la ménopause, toutefois, la proportion de lactobacilles diminue dans le vagin, ce qui rend les femmes plus vulnérables aux infections génitales, aux infections des voies urinaires et à la dysplasie cervicale. À ce jour, peu d'études ont été consacrées à cette association chez les femmes ménopausées ; on ne sait donc pas si la décolonisation de bactéries saines est en cause dans l’inconfort vaginal post-ménopausique- fréquemment rencontré.

 

Quelle stratégie de rééquilibrage ? Actuellement, la stratégie la plus fiable pour favoriser la colonisation vaginale de Lactobacillus après la ménopause est le traitement par l'œstrogène. Cependant, d'autres traitements sont en cours de développement, notamment des probiotiques oraux et vaginaux. L’auteur principal, le Dr Caroline Mitchell de la Harvard Medical School et du MGH rappelle qu’’il « est important que les femmes et leurs médecins comprennent le rôle important joué par les bactéries dans le vagin et les limites des stratégies actuelles de modulation du microbiote vaginal après la ménopause, en raison du manque de données fiables. Les femmes doivent savoir que nous ne savons pas ». L’analyse du microbiome suggère de nouvelles stratégies visant à apporter au microbiome vaginal « de bonnes bactéries » mais ces nouvelles voies thérapeutiques nécessiteront d’autres essais cliniques.

 

« De nombreuses femmes ménopausées sont touchées par une atrophie vulvo-vaginale, une sécheresse vaginale et une diminution de leur qualité de vie. Le syndrome génito-urinaire mérite des recherches et une formation spécifique des professionnels de santé aux dernières options de traitement ».

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