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MICROPLASTIQUES dans le CERVEAU : La faute aux aliments ultratransformés

Actualité publiée il y a 3 semaines 3 jours 9 heures
Brain Medicine
Cette invasion des microplastiques dans notre cerveau induit, en moyenne l’équivalent d’une cuillère à café en plastique dans le cerveau de chaque humain (Visuel Adobe Stock 1082517362)

C’est aujourd’hui un numéro spécial de la revue Brain Medicine qui est consacré à cette invasion des microplastiques dans notre cerveau, avec, en moyenne l’équivalent d’une cuillère à café en plastique dans le cerveau de chaque humain. Une édition spéciale qui met notamment en lumière la responsabilité des aliments ultra-transformés dans cette compromission de la santé cérébrale, neurologique et cognitive.

 

Ces différentes recherches documentent un peu plus ce niveau alarmant de microplastiques dans le cerveau humain et ses conséquences dramatiques sur le risque de dépression, de déclin cognitif et démence. Des données qui motivent, au-delà de la santé cardiométabolique, à limiter au maximum les apports de ces produits alimentaires.  

La surface du cerveau humain est parsemée de particules de microplastiques 

constituant l'équivalent d'une cuillère de microplastiques et de nanoplastiques, avec des concentrations particulièrement élevées (3 à 5 fois supérieures) chez les personnes atteintes de démence. Une grande variété de types de plastique est détectée mais avec une prédominance du polyéthylène. Enfin, ces nouvelles recherches révèlent la rapidité de l'infiltration de ces composés synthétiques dans notre organe pourtant protégé par la barrière hémato-encéphalique.

 

Les aliments ultra-transformés, source de pollution cérébrale aussi : ce sont aussi des preuves supplémentaires de l’accumulation de ces particules microplastiques issus des aliments ultra-transformés et de leur responsabilité dans les maladies mentales, neurologiques et cognitives.

 

Exemple : les nuggets de poulet contiennent 30 fois plus de microplastiques par gramme que les blancs de poulet, ce qui illustre l'impact de la transformation industrielle.

 

Les mécanismes biologiques : pour la première fois les multiples voies biologiques interconnectées par lesquelles cette forme de pollution produit ses effets sur le cerveau sont décryptées et les preuves sont apportées de la capacité de ces particules à traverser la barrière hémato-encéphalique et à s'accumuler en quantités alarmantes. Les aliments ultra-transformés avaient déjà été associés à des effets néfastes sur la santé mentale par le biais de l'inflammation, du stress oxydatif, de l'épigénétique, du dysfonctionnement mitochondrial et des perturbations des systèmes de neurotransmission. Les microplastiques semblent opérer par des voies tout à fait similaires.

 

Les effets : différentes études révèlent que les personnes consommant des aliments ultra-transformés présentaient un risque accru de 22 % de dépression, de 48 % d'anxiété et de 41 % de troubles du sommeil.

 

« Nous constatons des données convergentes qui devraient tous nous inquiéter », explique l’un des auteurs, le Dr Nicholas Fabiano, psychiatre à l’Université d’Ottawa : « Les aliments ultra-transformés représentent désormais

plus de 50 % de l'apport énergétique dans des pays riches,

or ces aliments contiennent des concentrations de microplastiques nettement plus élevées que les aliments complets ou frais ".

Quelles implications ?

 

  • la sensibilisation : les experts proposent de créer un indice de microplastiques alimentaires afin de quantifier et de communiquer sur l'exposition via la consommation alimentaire, et, plus précisément pour chaque produit alimentaire.
  • l’élimination : l'aphérèse thérapeutique extracorporelle, une technique de filtration du sang à l'extérieur du corps, pourrait permettre d'éliminer les particules microplastiques de la circulation sanguine humaine…
  • la prévention reste la meilleure solution, via de meilleurs choix alimentaires, des emballages de substitution et d’autres recherches sur les moyens d'éliminer ces particules du corps humain.

Un changement de paradigme sur la vision des effets de ces contaminants sur la santé cérébrale.

« Ce qui ressort de ces travaux n'est pas un avertissement. C'est une prise de conscience. La frontière entre l'intérieur et l'extérieur a disparu ».


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