Découvrez nos réseaux sociaux
Actualités

NUTRITION : Un œuf par jour, c'est un risque d'AVC réduit de 12%

Actualité publiée il y a 7 années 4 mois 3 semaines
Journal of the American College of Nutrition

Certes cette étude est soutenue par l’Egg Nutrition Centre (américain). Mais il s’agit d’un examen de la littérature et d’une méta-analyse publiée dans le Journal of the American College of Nutrition… Ses conclusions : les protéines et les antioxydants présents dans les œufs pourraient plutôt favoriser une réduction du risque d’accident vasculaire cérébral. Précisément 1 œuf par jour est associé à un risque d’AVC réduit de 12%.

Les œufs sont une source reconnue, abordable, accessible, de protéines de haute qualité et de vitamine D, A, B2 et d'iode. Les dernières directives alimentaires américaines, rappellent les auteurs, ne précisent aucune limite quotidienne sur les apports de cholestérol alimentaire. Rappelons néanmoins qu'en cas de risque de maladie cardiaque ou de syndrome métabolique, la consommation d'œufs devrait plutôt être limitée.


Il s'agit d'une revue systématique et d'une méta-analyse d'études publiées entre 1982 et 2015, portant sur les relations entre la consommation d'œufs et la coronaropathie, menée sur un total de 276.000 participants et chez 308.000 patients victimes d'AVC. L'analyse conclut à l'absence d'association entre la consommation d'un œuf par jour et la cardiopathie coronarienne, mais révèle une réduction de 12% du risque d'AVC.

Explication des auteurs : Les œufs ont beaucoup d'atouts nutritionnels positifs, dont des antioxydants, qui contribuent à réduire le stress oxydatif et l'inflammation. Ils sont également une excellente source de protéines, liée à une pression artérielle plus faible. Un gros œuf contient 6 grammes de protéines et des antioxydants lutéine et zéaxanthine, présents dans le jaune, ainsi que des vitamines E, D et A.

Bref des résultats qui soutiennent– à l'initiative des fabricants- les récents changements dans les directives alimentaires américaines qui suggèrent que le cholestérol alimentaire n'est pas associé aux maladies cardiovasculaires, dont les maladies coronariennes et les AVC.

Autres actualités sur le même thème