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RISQUE CARDIOMÉTABOLIQUE : 1 heure d’activité fait une grande différence

Actualité publiée il y a 1 année 10 mois 1 semaine
Journal of Science and Medicine in Sport
Les études s’enchaînent pour alerter sur les effets rapides et parfois spectaculaires de la sédentarité sur la santé cardiométabolique (Visuel Adobe Stock 272152994)

Les études s’enchaînent pour alerter sur les effets rapides et parfois spectaculaires de la sédentarité sur la santé cardiométabolique et pour inciter le public à augmenter sa pratique de l’exercice, même à intensité modérée. Cette recherche d’une équipe de l’Université de Turku (Finlande) confirme qu’une réduction du temps de sédentarité quotidien peut avoir un effet positif sur ces facteurs de risque en moins de 3 mois. 1 seule heure de moins passée en position assise chaque jour contribue à prévenir significativement ces maladies.

 

Ces maladies qui « menacent » associées une sédentarité excessive, sont prioritairement le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Leur développement apparaît favorisé à la fois par l’effet sédentarité vs activité et par le surpoids causé par cette inactivité physique. Enfin, ajoutent les chercheurs, les personnes sédentaires ont un risque plus élevé d’alimentation riche et déséquilibrée, ce contribue aussi au risque de troubles métaboliques.

Petites résolutions et grands effets

Cette étude d'intervention menée au Turku Center évalue les avantages pour la santé obtenus par la réduction de temps de sédentarité quotidien sur une période d'intervention de 3 mois, chez des participants sédentaires et physiquement inactifs, en âge de travailler, et présentant un risque accru de diabète de type 2 et de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont comparé 2 groupes :

  1. un groupe d'intervention conseillé de manière à réduire son temps de station assise d'1 heure par jour en augmentant la pratique d’une activité physique d'intensité légère ;
  2. un groupe témoin invité à maintenir ses habitudes habituelles et son mode de vie sédentaire.

Les temps de sédentarité et d'activité physique ont été mesurés avec des accéléromètres tout au long de la période de suivi de 3 mois -alors que dans la plupart des études portant sur ce sujet, l'activité n'est généralement mesurée que durant quelques jours. Les chercheurs ont pu ainsi prendre en compte les changements de comportement réels sur une période plus longue. L’expérience montre que :

 

  • en pratique, les participants du groupe d'intervention sont parvenus à réduire le temps de sédentarité de 50 minutes par jour en moyenne, principalement en augmentant la quantité d'activité physique pratiquée, d'intensité légère et modérée ;
  • au fil du suivi de 3 mois, les participants du groupe d’intervention bénéficient d’un meilleur contrôle de la glycémie, d’une amélioration de la sensibilité à l'insuline et d’une amélioration de marqueurs de la santé hépatique.

 

L’expérience confirme ainsi les résultats très rapides et significatifs du simple échange quotidien, d’une heure passée assis, à une heure d’activité d’intensité modérée.

 

« Pour beaucoup de personnes, cela peut être un point de départ plus facile que de commencer la pratique d’un sport ou d’un exercice intensif ». Il est probable que les personnes qui ne respectent pas les recommandations hebdomadaires en matière d'activité physique (150 mn d’activité modérée par semaine) bénéficieront le plus du remplacement du temps sédentaire par une activité physique légère.

 

Cependant, à terme, réduire le temps de sédentarité ne sera probablement pas suffisant en soi pour prévenir les maladies si la personne présente des facteurs préexistants de risque de diabète et de maladie cardiovasculaire, concluent les chercheurs.

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