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SARCOPÉNIE : Le premier neurothérapeutique contre la fragilité

Actualité publiée il y a 14 heures 25 min 23 sec
Geroscience
La prévalence de la sarcopénie progresse de manière dramatique, contribuant lourdement à la perte d’autonomie (Visuel Adobe Stock 534875432)

Cette équipe de l’Université du Missouri-Columbia (Mizzou) identifie ici le premier neurothérapeutique permettant de traiter la faiblesse musculaire. Alors qu’avec le vieillissement des popultions, la prévalence de la sarcopénie progresse de manière dramatique, contribuant lourdement à la perte d’autonomie, élargir l’accès à ces neurothérapies pourrait permettre d’améliorer la qualité de vie et la durée de vie en bonne santé, de millions de personnes âgées.

 

Bien qu'une perte progressive de la force musculaire soit une partie naturelle du vieillissement normal, pour de nombreux adultes plus âgés, il s'agit de bien plus qu'un simple sentiment de faiblesse. La sarcopénie caractérisée par une faiblesse musculaire sévère liée à l’âge, touche en effet 

près de la moitié des adultes de plus de 80 ans. 

Chez de nombreuses personnes âgées, cette faiblesse musculaire extrême entraîne un risque accru de chutes et de fractures, ce qui a un impact sur la santé globale, l'espérance de vie et la qualité de vie.

 

« La force de préhension est un indicateur de la santé globale et même de la durée de vie au même titre que des facteurs tels que la pression artérielle », rappelle l’auteur principal, le Dr W. David Arnold, professeur de médecine l’Université du Missouri-Columbia.

 

Le nouveau traitement, en redonnant de la force et de l’équilibre pourrait contribuer à préserver la mobilité et l’autonomie du patient âgé.  

Le premier traitement neurothérapeutique de la sarcopénie

L’étude suggère qu’un médicament à base de petites molécules qui cible un récepteur spécifique de la sérotonine pourrait devenir le premier traitement neurothérapeutique de la sarcopénie, offrant ainsi « l’espoir de rester fort » aux personnes âgées.

 

Comment ça marche ? Le médicament à base de petites molécules induit les motoneurones à s’activer de manière plus constante et plus fiable. Les motoneurones assurant la communication entre le système nerveux et le muscle. Tous les adultes perdent des motoneurones en vieillissant et la faiblesse musculaire liée à la sarcopénie est moins liée à la perte du nombre de motoneurones qu’à la forte diminution de la capacité des motoneurones à se déclencher de manière répétitive pour activer le mouvement musculaire. Or, le médicament testé, incite les motoneurones à se déclencher de manière répétitive.

 

« C’est la première fois que nous démontrons qu’un médicament peut 

aider avec succès les motoneurones à s’activer plus efficacement, 

à signaler la contraction musculaire et à améliorer la force musculaire. Il s’agit donc d’une avancée passionnante dans le traitement de la sarcopénie ».

 

« Si nous pouvons rendre les neurothérapies largement disponibles, nous pourrons améliorer la qualité de vie de millions de personnes âgées », concluent les chercheurs qui s'apprêtent à lancer les premiers essais cliniques – chez l’Homme.


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