CANCER de la PEAU : Une nouvelle immunothérapie efficace même au stade avancé
Ces chercheurs pharmacologues et cancérologues de l’Instituto do Câncer do Estado de São Paulo présentent les résultats de leur essai clinique de phase II, des résultats prometteurs pour le médicament immunothérapeutique nivolumab chez les patients atteints d'un cancer de la peau à un stade avancé. Ces données, publiées dans la revue Cancer, soutiennent l'utilisation de bloqueurs de points de contrôle immunitaires comme thérapies standard dans le carcinome épidermoïde cutané avancé.
De précédentes études ont montré que des médicaments appelés inhibiteurs de points de contrôle immunitaires peuvent stimuler la réponse du système immunitaire contre différents cancers. Cet essai clinique de phase II confirme l’efficacité d’un de ces médicaments, le nivolumab contre le carcinome épidermoïde cutané avancé. 2 autres inhibiteurs de points de contrôle immunitaires, le cémiplimab et le pembrolizumab, sont déjà approuvés par l’Agence américaine Food and Drug Administration pour le traitement du carcinome épidermoïde cutané avancé.
L’essai clinique de phase II, à un seul bras, est mené auprès de 24 patients ayant reçu du nivolumab à 3 mg/kg toutes les 2 semaines, durant 12 mois, le traitement étant arrêté en cas de signes de non-réponse (progression du cancer) ou de toxicité inacceptable.
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14 patients (58,3 %) ont bénéficié du traitement, avec une réponse satisfaisante ;
- des effets indésirables liés au traitement, dont de grade < et >3 sont survenus chez 21 (87,5 %) et six patients (25 %), respectivement ;
- 1 patient a arrêté le nivolumab en raison de toxicités ;
- une exposition antérieure à la radiothérapie s’avère associée à une moins bonne réponse à l’immunothérapie.
« Il s'agit de la première étude à étudier le nivolumab chez ce groupe de patients avec cancer de la peau avancé. Ces résultats préliminaires soutiennent l'utilisation de ces bloqueurs de points de contrôle immunitaires comme thérapie standard dans le carcinome épidermoïde cutané ", conclut l'auteur principal, le Dr Rodrigo R. Munhoz, de l'hôpital Sírio-Libanês (Brésil).
Enfin, ces résultats apparaissent globalement similaires à ceux rapportés avec les 2 autres inhibiteurs de points de contrôle immunitaires déjà approuvés, ce qui soutient donc également une utilisation plus large de ces agents dans la gestion de ce cancer, même au stade avancé.
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