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SEXUALITÉ : Une vie meilleure oui, mais plus longue ?

Actualité publiée il y a 6 années 8 mois 3 semaines
Psychoneuroendocrinology
L'intimité sexuelle semble ici associée à une plus grande longueur des télomères

Une sexualité épanouie fait partie d’un mode de vie sain, contribue bien évidemment à la qualité de vie mais permet-elle de rester « plus jeune » ? Cette étude de apporte des résultats plutôt positifs : les conclusions, présentées dans la revue Psychoneuroendocrinology sugggèrent qu’une intimité sexuelle est bien associée à une plus longue longueur de télomères dans certaines cellules du sang. Ces données préliminaires selon lesquelles l'intimité sexuelle est associée à une plus grande longueur des télomères sont donc en faveur, une nouvelle fois, d’une sexualité adaptée, à tous âges.

Quelques études ont déjà suggéré les multiples bénéfices d'une sexualité régulière et adaptée, au-delà de l'effet bien-être et qualité de vie, finalement pour les mêmes raisons qu'un exercice aérobie, bénéfique à la santé cardiovasculaire, favorable au système immunitaire et au maintien d'un poids de santé, à la santé de la peau, à l'équilibre de l'humeur et à la réduction du stress, même à l’âge avancé … au point de conclure que la sexualité n’a pas d’âge, juste celui que chacun veut bien lui donner. Cette étude a regardé précisément les effets de la sexualité sur les télomères, ces bouchons de protection situées aux extrémités des chromosomes essentiels à la stabilité de notre matériel génétique, de nos cellules et de notre corps. Ces télomères qui raccourcissent au fil des divisions cellulaires et avec l’âge sont donc des témoins ou marqueurs du vieillissement cellulaire et du développement de maladies liées au vieillissement. Cette étude confirme qu’une vie sexuelle saine est bien bénéfique à la santé et suggère qu’une intimité sexuelle favorise la longueur des télomères, un marqueur de longévité.

 

Les chercheurs de l’University of California et British Columbia ont mené cette étude auprès de 129 mères de San Francisco, hétérosexuelles, âgées de 20 à 50 ans, participant à l’étude Aging, and Emotions (SAGE), dont la moitié avaient un enfant souffrant de trouble du spectre autistique (TSA) et étaient donc considérées comme présentant un niveau de stress élevé. Le stress a été évalué à l'aide de l'Échelle de stress perçue (PSS), et ont été considérée à stress élevé si elles avaient un enfant atteint de TSA et si elles avaient dépassé un certain score au test. La qualité de la relation a été évaluée par une échelle en 14 items (ex : « Dans quelle mesure êtes-vous satisfaite de votre relation intime avec votre partenaire » ou encore « Avez-vous eu des relations sexuelles la nuit dernière ? »). L’équipe a également effectué des prélèvements sanguins pour mesurer la longueur des télomères. Dans l'ensemble, cette analyse constate que le fait d'avoir des rapports sexuels au cours de la semaine précédente était lié à une augmentation de la longueur des télomères.

Télomères longs et jeunesse génétiques : si l’étude n’a pas regardé comment a évolué la longueur des télomères avec le temps, ni la nature et la qualité à plus long terme de la relation intime, elle aboutit à un lien entre la longueur des télomères et la vie sexuelle d'une personne. Bien évidemment, d’autres facteurs indirectement associés à la sexualité, peuvent influencer la santé, le bien-être et la durée de vie.

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